Cross d'Août

Kiara E. Layne sur Ok'hami of Sunbeam
Epreuve choisie: 2500M.

Tenter le cross avec Ok’hami était un challenge personnel. Je ne me voyais pas imposer une épreuve comme celle-ci à Maelström alors qu’il m’avait déjà tant offert. Alors à la place je souhaitais surtout lui permettre de se poser un peu, prendre des vacances, même si les orages qui avaient fait rage dernièrement avaient mis le pré dans un sale état. Malgré tout, ils avaient quand même un avantage : Le temps s’était rafraîchi et ça faisait un bien fou ! Non parce que la canicule, très peu pour moi. Ok’hami avait donc pu découvrir depuis ces derniers temps les balades à la plage pour la muscler, les balades en dénivelé, le trotting, et les obstacles de cross. Elle adorait ça, tout autant qu’elle adorait le Western, elle était vraiment une jument très amusante, et du haut de ses cinq ans, elle m’émerveillait toujours autant que le premier jour où je l’avais vue. Et dire que c’était un mariage non voulu …

Comme à l’accoutumée, j’eus droit à des hennissements joyeux en arrivant à l’écurie, Ibiza sur les talons. Quand elle s’arrêta devant la porte du box de Grimmie, je souris, avant de lui ouvrir. Les deux femelles s’adoraient, et cela me faisait très plaisir. Ibiza avait bien besoin d’une compagne de jeu avec le passé difficile qu’elle avait.

Sept heures du matin, j’ouvrai la porte de ma jeune. Elle vint se blottir contre moi presque instantanément, et mes bras se refermèrent chaudement autour de son encolure. « C’est le grand jour ma belle. » Avais-je dis solennellement, en caressant distraitement ses crins. « Mais avant tout, un petit examen de la part du docteur s’impose, et justement, regardes qui arrive. » En effet, il m’avait semblé avoir entendu des pas dans l’allée. Le docteur Quinn était une bonne amie, avec qui je travaillais en étroite collaboration lorsque Tamie n’était pas disponible. Le CCE de l’été étant une compétition importante, j’avais demandé au Dr Quinn si elle comptait prendre des vacances et comme elle avait répondu par la négative, je l’avais de suite prévenue qu’elle aurait pas mal de travail. Ainsi donc nous avions discuté de pas mal de choses pendant que je pansais Ok’hami, et elle m’avait plusieurs fois mise en garde concernant le jeune âge de ma Paint. Elle la trouvait en excellente forme physique mais selon elle ça restait quand même une compétition conséquente, surtout pour un cheval qui fait ses débuts dans la compétition. J’avais cependant confiance en ma décision, et je savais que Okye en était parfaitement capable. « Je ne vais pas lui en demander trop, et tu le sais parfaitement Helena. Je serai prudente. » J’avais dit, pour mettre fin au débat, après que la vétérinaire m’ait donné son accord pour que Quinn prenne le départ d’ici une heure trente.

D’ici là il me restait pas mal de choses à faire : Terminer parfaitement le pansage de ma belle, et la harnacher pour l’occasion. Collier de chasse, protections avant et arrière, filet avec mors à olive, on ne rigole pas avec la compétition ! Une fois cela fait, je l’avais emmenée se détendre un peu et pour ça, quoi de mieux qu’une petite balade en main après l’avoir aidée à s’étirer tranquillement ?

J’avais moi-même enfilé mes protections, et alors que la brise vivifiante me balayait le visage, j’avais souris, pensive. Solstice serait fière de sa petite fille, j’en étais intimement persuadée. En ce qui me concernait, j’étais personnellement très fière d’elle. Et c’était après avoir ressanglé que je m’étais mise à cheval, caressant tendrement son encolure. Pour l’échauffer en continuité de notre petite sortie je l’avais emmenée sur le petit terrain de cross, et je lui avais fait faire un petit tour au trot, à chaque main, en la mettant sur la main pour le moment.  Je travaillais sur son amplitude, et quand je l’avais entendu souffler, achevant de se détendre totalement, fraîche et dispo, j’avais placé mes aides pour le départ au galop à gauche. Pour le moment, je travaillais sur son équilibre, sa régularité, mais également son incurvation. Puis, sur la diagonale je lui avais demandé le changement de pied sans repasser au trot et j’avais ris doucement, parce que je savais pertinemment qu’elle détestait cet exercice, ayant tendance à s’emmêler les jambes depuis qu’elle l’avait découvert. Ce fut cependant moins désastreux aujourd’hui qu’à l’ordinaire et j’avais fini par l’emmener sur une haie de 60 cm pour voir son coup de saut aujourd’hui. Bien entendu, comme à son habitude à peine avait-elle découvert l’obstacle que sa foulée s’était voulue plus puissante, plus déterminée, et j’avais juste eu à accompagner le saut pour lui permettre de le sauter correctement. Un jeu d’enfant pour elle, qui n’attendait que ça !

« Bon aller, ne donnons pas raison à Helena et ne te fatiguons pas outre mesure pour le moment. »

Ok’hami étant sensible aux coups de chaleur, j’avais demandé à ce que l’on passe dans les premiers, afin de bénéficier de la fraîcheur du début de journée. Dès lors que j’avais entendu la cloche, j’avais placé mes aides pour le départ au galop, la jeune jument ne se faisant pas prier pour s’élancer à vive allure sur le parcours de 2500M. Bien évidemment j’aurais eu la possibilité de faire le parcours le plus difficile. Peut être Ok’hami aussi en aurait-elle eu les capacités. Mais le but n’était pas de lui faire tester ses limites, mais bien de lui faire découvrir la compétition, je préférais y aller en douceur.

On m’avait souvent dit qu’il était très facile de se perdre sur un parcours de cross. Raison pour laquelle je préférais toujours reconnaître mes parcours plusieurs fois, mais Ok’hami, elle, découvrait ce terrain pour la première fois. Pour autant, lorsque je lui avais présenté la première haie, elle n’avait pas bronché. J’avais placé mes mains haut dans ses crins, pour lui laisser une liberté de mouvement pendant qu’elle sautait, c’était comme ça que nous fonctionnions. Je préférais de loin lui permettre d’être à l’aise que la gêner et la voir mal sauter. Elle avait clairement eu de la marge sur ce premier obstacle, et à la réception elle redoubla presque d’efforts pour continuer à courir après le chrono. Cela nous amena presque à manquer le virage menant au gué, composé d’un contre-bas en entrée.

Directement, j’avais ralenti sa foulée, et je l’avais rassemblée, la faisant souffler au passage. Cependant, elle comprit bien vite la raison de ce geste et tandis que je lui laissais des rênes, elle tendit l’encolure vers l’avant, au petit galop, préparant sa descente dans l’eau. Si galoper dans l’eau était une difficulté, passer un contre-haut en prenant sa battue d’appel dans l’eau en était une autre, et bien plus compliquée. Alors je l’avais encouragée de plusieurs petits claquements de langue, l’accompagnant au mieux dans son saut. Elle avait avancé ses épaules, puisant dans toutes les forces qu’elle avait, et je m’étais estimée heureuse de me contenter du petit parcours. Clairement elle n’aurait pas pu enchaîner les huit obstacles du grand.

Suite au gué, elle avait pris une foulée un peu moins rapide que la précédente, mais qui lui permettrait d’avoir une meilleure endurance. Cela m’avait également permis de me repérer plus facilement sur le parcours, et de savoir exactement où nous en étions. Le prochain obstacle était le trou, et je savais qu’elle les avait en horreur. En même temps, quel cheval aimait avoir le vide en dessous de lui ? Aucun des miens en tout cas. Alors, quand elle comprit ce qui l’attendait, je l’avais encouragée en accompagnant ses foulées de mon bassin, et de claquements de langue, pour la pousser à étendre ses enjambées, voyant le paysage défiler à toute allure à côté de nous. J’avais esquissé un petit sourire, soufflée devant sa puissance, avant de me concentrer à nouveau. Elle avait passé le trou, et c’est sans surprise que j’avais vu qu’elle était arrivée bien après le petit repère indiquant la réception de référence. Plus que deux obstacles, et j’avais repris le contrôle de sa foulée, pour qu’elle ne s’épuise pas avec ce galop allongé.

Le chronomètre indiquait 2min45, et tandis que nous arrivions près de la bergerie, je m’estimais heureuse que celle-ci soit sur un terrain plat. Encore une occasion pour Okye de bien préparer ce qui l’attendait. Elle avait toute son attention concentrée sur l’obstacle qui l’attendait, et les dernières foulées précédant l’obstacle de bois, je l’avais amenée à prendre un galop allongé, puissant, et fort. Son arrière main de Paint l’aidait beaucoup dans ce genre de mouvement, et je m’estimais heureuse de ne pas avoir des Arabes qui étaient certes endurants, mais bien moins puissants à ce niveau. Bref ;

Avant la bergerie, j’avais placé mes mains haut dans ses crins, et j’avais pris soin de la laisser gérer son saut, ayant pertinemment conscience du fait qu’elle savait maintenant ce qu’elle faisait, décrivant au passage une parfaite cloche au dessus de l’obstacle de bois. Le dernier obstacle, était celui qui était le plus impressionnant pour pas mal de chevaux, mais pas pour Okye.

En fait, en entraînement je lui faisais souvent passer des obstacles étranges, et même en travail à pied, je l’avais désensibilisée aux choses les plus bizarres et inattendues, alors s’élancer à travers un trou ne la gênait pas particulièrement. J’avais cependant pris soin de raccourcir sa foulée, ce pour rassembler un maximum de précision, tandis que je me rapprochais de son encolure pour ne faire qu’un avec elle tandis que nous traversions l’œil.

Dernière ligne droite, et je la sens puiser dans ses dernières ressources, tel un cheval de course. Je l’encourage, et me met en équilibre sur mes étriers. Je laisse mes mains bien haut dans ses crins, et nous passons la ligne d’arrivée tandis que le chronomètre indique le temps écoulé pendant ces 2500 mètres : 3min56. Etant le premier couple à terminer le parcours, difficile de dire si c’est un bon temps mais une fois la ligne d’arrivée passée, je ne perds pas de temps avant de mettre pied à terre, et de dessangler.

« Félicitations ma puce, tu as géré comme une petite chef. » Je l’enlace tendrement, la remerciant pour ce passage vivifiant.

Riley S. Livingstone sur Wildfire
Epreuve choisie: 3200M.

Et moi qui croyais que Wildfire ne participerait plus à aucune épreuve du CCE… J’étais bien décidée à participer au Cross avec Magic Everywhere. Oui mais voilà, le vétérinaire avait décelé un engorgement, qui faisait qu’il ne pouvait évidemment pas participer à une épreuve de cette envergure. Alors, presque sur un coup de bluff je lui avais ensuite présenté Wildfire, qui avait relevé le défi de la visite vétérinaire sans aucun problème. Alors, je m’étais posée certaines questions. Avait-il vraiment ce qu’il fallait pour réussir une épreuve comme celle-ci ? Après avoir fait le tour des obstacles qui nous attendaient, il était clair qu’il en avait les moyens. Mais le cross … Un concours de plus… D’un autre côté, c’était l’épreuve où nous serions le plus seuls, et on ne pourrait pas mieux faire. Alors, lorsqu’il avait relevé la tête dans ma direction en me voyant arriver, j’avais souris. « Qu’est-ce que tu ne vas pas me faire faire… » J’avais songé à voix haute, en lui ouvrant la barrière du pré pour qu’il me rejoigne. Je lui avais caressé tendrement les crins, avant de le laisser me suivre en libre jusqu’à la zone de pansage. Je refusais de lui imposer une nuit au box mais de ce fait, un bon décrassage s’imposait à présent. C’était quand même une épreuve officielle qui nous attendait !

« Avant que tu ne te mettes à râler, saches que tu n’étais pas ma première option, mais entre toi et Magic, eh bien le choix était vite fait. Malheureusement il a chopé un truc au Maquignon … Vivement qu’il passe ses nuits au pré lui aussi, tu penses pas ? » J’avais souris, pensive, avant de m’attaquer à son pansage.

Vingt minutes plus tard il était déjà bien plus présentable, et après avoir graissé ses pieds, j’avais été cherché ses affaires : Filet, selle, amortisseur, tapis, protections avant et arrière, on ne rigole pas avec un cross. Mais en voyant tout cet harnachement, j’avais soupiré. Je lui avais déjà imposé ça sur la carrière de CSO et on avait vu les résultats… « Qu’est-ce que tu me feras pas faire … » J’avais ris doucement, presque dépitée. Si un jour on m’avait dit que je ferais ça sur un concours de cross, j’aurais ris au nez de cette personne. Je ne savais même pas s’il était capable de faire le grand tour, mais puisque nous étions rendus là … « Tu m’aimes autant que je t’aime, hein ? » Moi ? Inquiète ? Non …

Tout n’était qu’une question de finesse dans ce genre de moment. De finesse, et de connexion entre le cheval et son cavalier. Monter en liberté était une chose. Participer à un concours de cross dans ces conditions en était clairement une autre … Pourtant la détente s’était plutôt bien passée. Je le savais pertinemment, Wildfire était bien plus à l’aise sans harnachement qu’avec tous ces accessoires, mais n’était-ce pas dangereux ? Alors bien sûr, ne serait-ce que l’approcher aurait été dangereux pour le commun des mortels, mais cela faisait à présent cinq ans que nous travaillions ensembles, et j’avais décidé de lui faire confiance. Même si cela m’en coûtait après coup.

Alors, une fois que ce fut notre tour j’avais serré mes mains quelque peu tremblantes dans ses crins. Les gens nous regardaient bizarrement, et je savais pertinemment que je devais passer pour une grande folle. Mais quand la cloche sonna, je n’eus que faire de tout ça. Mes mains dans ses crins, je lui avais demandé le départ au galop et il ne s’était pas fait prier, s’élançant à toute allure en direction du premier obstacle à savoir la haie de 80CM. Cet obstacle nous permettrait directement de savoir dans quel état d’esprit il était. Il se rua dessus, à toute allure, nos corps ne formant qu’un seul ensemble. Il s’élança sans le moindre problème, et alors que je sentais ses sabots effleurer les herbes de décoration, il ne faiblit pas et continua sans la moindre hésitation, ce qui me fit sourire, et je ne pus que l’encourager de plus belle. Nous avions l’habitude de randonner ensembles, et l’endurance n’était donc pas un problème pour lui. L’eau non plus, et lorsqu’il eut affaire au gué, je gardais mes jambes bien serrées autour de lui pour ne pas bouger pendant la descente. Une fois dans l’eau, sa foulée ne fit que redoubler pour lui apporter de la puissance nécessaire, et je me mis en avant, sans pour autant le gêner, pour le contrehaut.

« C’est parfait Wild. On continue ! » Je lui avais dit, avec toute la rage de vaincre que j’avais. Nous nous étions ridiculisés sur le dressage et le CSO, hors de question que ce soit pareil sur le cross.

Le trou ne posa guère de problème, sur une étendue plane, Wildfire était bien trop dans sa lancée pour s’en inquiéter. Alors, comme pour la haie, il n’avait pas pris beaucoup de marge mais il avait sauté suffisamment bien pour continuer sans le même problème sur le prochain obstacle, à savoir la Bergerie, qui lui demandait une puissance difficile à acquérir avec un gabarit comme le sien. Il n’était pas bien grand, mais il était trapu, et je savais que sa puissance ne demandait qu’à être exploitée. Elle sommeillait en lui, comme un potentiel que nous n’avions jamais vraiment pris le temps de découvrir. Eh bien aujourd’hui nous allions prendre le temps de le découvrir, et surtout de l’apprécier à sa juste valeur.

Ainsi, après un énième claquement de langue, il avait pris sa battue d’appel avant la bergerie, et avais dessiné un saut un peu chaotique certes, mais amplement suffisant. Après ça, il ne restait que l’œil, et je savais qu’il trouvait cette chose très étrange. Mais jusqu’à présent chaque fois que nous étions confrontés à une nouvelle difficulté, il savait remettre sa confiance en moi. Alors j’avais serré mes mollets autour de ses flancs, et lui avais dis à voix basse, mais amplement suffisante pour qu’il la perçoive : « Tu peux le faire Wild. Je le sais. On va y arriver, tous les deux. »

Et malgré les branchages qui se mirent dans mon chemin quand il sauta plus haut que ce que j’avais imaginé, nous étions en effet passés. A présent, il y avait deux options, la ligne d’arrivée, ou les trois derniers obstacles. Mais je n’eus pas le temps de réfléchir que Wild avait déjà continué tout droit au lieu de prendre la bretelle menant à la sortie, nous amenant ainsi sur les 700 derniers mètres.

Le piano était une difficulté à laquelle il était habitué, car je l’embêtais souvent avec ça. Mais sur celui-ci, un obstacle nous attendait à la sortie du virage, et il fallait surtout ne pas se laisser déséquilibré. Sans selle, ni filet, il allait falloir qu’il soit incroyablement concentré pour réussir à passer ça sans difficulté. Première marche ? Ok. Seconde marche ? Ok. Obstacle repéré. Petit coup de talon pour la forme, et son arrière main qui se veut plus déterminée. Je le sens pousser sur ses postérieurs, je l’encourage avec la voix, et tout ceci se produit en une seconde, avant que je ne le sente s’élancer avec juste ce qu’il faut pour passer correctement l’obstacle en question.

Je soupire de soulagement lorsqu’il effectue sa réception sans trop de difficulté. Je suis bien entendu légèrement déséquilibrée, car ça secoue pas mal, ne le nions pas, mais je suis par-dessus tout incroyablement fière de lui. A présent nous attendait le Delta, un obstacle sur lequel le tracé est un des points les plus importants car c’est ce qui primait le plus dans ce genre d’obstacle. Prendre son point d’appel au bon endroit. Heureusement Wildfire avait de suite compris ce qu’était l’enjeu, et il suivit mes instructions, qui lui dictaient de rester bien centré sur le triangle. « Tu gères mon grand… » Je lui avais dit quand nous avions effectué la réception.

A présent la dernière ligne droite. Une dernière pente, avec à son arrivée un parterre de fleurs. Je l’avais aidé à gagner en amplitude avec des foulées de plus en plus large, et j’avais à présent l’impression de voler au-dessus du terrain, alors que ses pieds touchaient à peine terre. Le sourire qui se fendait sur mes lèvres étaient inévitables, et alors que mes doigts s’accrochaient à ses crins comme si c’était tout ce qui me rattachait à la réalité, et quand je pus apercevoir la ligne d’arrivée, je sus que nous avions réussi à sauver l’honneur. Wildfire était en sueur, je pouvais le sentir, mais il était arrivé à la fin du parcours, et on entendit un coup de sifflet signaler mon arrivée quand la ligne blanche fut passée. 4MIN15.

« Wild … » J’avais soufflé, avant de mettre pied à terre. Mes yeux étaient remplis de larme, sans que je ne sache trop pourquoi. Cette adrénaline que j’avais ressentie… Plus rien n’existait autour de nous, même les applaudissements du public était un détail à côté de la présence de mon étalon dans mes bras. Et dire qu’il avait un jour failli connaître la boucherie à cause de son caractère de merde. « Qu’est-ce que je t’aime … »