04h12 indique l'I-phone d'Emily. C'était la quatrième fois qu'elle se réveillait. Des cauchemars. C'était quelque chose qui ne lui arrivait jamais. Mais avec tous ces changements dans sa vie, était-ce si anormal que cela ? Aune bout d'une vingtaine de minutes à fixer le plafond et écouter la respiration tranquille de son chien dans son panier, elle se dit qu'il faudrait bien qu'elle se lève à un moment. Elle s'était décider à se lever quelques instants après, sachant pertinemment qu'elle n'arriverait pas à finir sa nuit paisiblement. Et si elle continuait encore à se réveiller et avoir un sommeil entrecoupé, elle aurait la tête dans le brouillard toute la journée.
Encore dans le pâté, elle avait prit une douche bien chaude et s'était habillé avec son survêt' de jogging. Elle s'attacha les cheveux en une longue queue de cheval, mit son bandeau pour ne pas être gêner. Elle appela ensuite Rush et mit sa laisse dans sa poche de veste. Elle hésita à prendre son téléphone et ses écouteurs, mais avec son chien, il valait mieux qu'elle puisse entendre les voiture, vélo etc ... Non pas qu'il faisait des bêtise, mais pour ne pas le mettre en danger.
Emily ferme la porte derrière elle a 4h48 du matin. C'est très tôt, mais ils seraient tranquilles au moins. La grande brune commence à marcher dans les rues de BTD, Rush sur les talons, qui marquait son territoire de temps à autre sur un reverbère, coin de mur ou trottoir. Puis elle alla au parc et mit Rush dans le secteur popo pour chien. Elle fit ce qu'elle avait à faire et partie pour une heure minimum de jogging dans le parc, Rush ne la quittant pas d'une semelle et guettant le moindre bruit et mouvement.
Les habitudes nous mènent parfois la vie dure. 4h du matin, j'avais beau ne plus être chez moi mais c'était l'heure du train à la maison. L'heure à laquelle je nourrissais les animaux, commençait à nettoyer es boxes. Pourtant, autour de moi, ce n'était pas ma maison, pas mon écurie, et il n'y avait nulle trace de mon Léo. J'avais beau le savoir mort, mes yeux le cherchaient encore. Tout avait changé et je me retrouvais maintenant dans une académie équestre, en plein milieu de L'Europe. Alors, comment étais-ce possible? Que malgré le décalage horaire, je sois levé encore à 4 heure bien sonné sur le cadrant? Un sourire de dérision me vint au visage. Cela n'avait pas vraiment d'importance. j'était arrivée hier ici et je pouvais bien profiter de cette matinée pour me promener un peu non?
C'est en passant ma main dans mes cheveux que mon expression s'adoucit. La journée promettait d'être belle. Le soleil est tendre à cette heure et la chaleur n'avait pas encore prit sa place. Déambulant tranquillement dans la ville, je pris la direction d'une étendue d'herbes et d'arbres. Un petit coin paradisiaque dans cet étendue de bâtiments. Je me laissai tomber sur un banc de parc et ferme les yeux, tout simplement, pour mieux apprécier les bruits matinaux des oiseaux, le vent flatter ses joues. Comme j'étais bien.
Puis, comme si j'étais prise par une envie soudaine, comme si j'étais possédée, je bondit vers l'avant, sans préavis. Mes souliers disparaisse de mes pieds et attérissent, on ne sait comment dans un bosquet proche. La rosée est si fraîche sous mes pieds. Le vent souffle dans mes cheveux. Et je dans, danse, comme si ma vie en dépendait. J'enchaîne les cabrioles qui n'avaient rien de digne de mon âge. Comme si cela avait de l'importance! J'en viens même à m'oublier, oublier mes soucis. Une nymphe, voici ce que je suis. J'oublis tout. … … Tout, même jusqu'à la personne qui joggait dans sa direction avec un chien. Sans savoir pourquoi, et n'ai jamais eut le don avec les chiens. Ils me haïssent viscéralement, ils grognent contre moi. Pourtant, je suis une bonne personne et j'ai une facilité avec les chevaux mais les chiens, eux, ont décidés de ne pas m'aimer. Les voilà qui s'approchent de moi sans que je n'ai réalisé, tout à ma folie. Probablement que le chien se crispe, je ne le vois pas, mes yeux sont encore bien fermés
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