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 Hello friend, are you okay ? [ft. Kiara]

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2 participants
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Gabrielle Marshall

Gabrielle Marshall


Messages : 23
Date d'inscription : 28/05/2018
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MessageSujet: Hello friend, are you okay ? [ft. Kiara]   Hello friend, are you okay ? [ft. Kiara] EmptyLun 28 Mai - 19:36

Cela avait été tellement long, et tellement éprouvant... Je n'en pouvais plus, j'étais exténuée, je voulais me reposer, et dormir au moins durant deux jours entiers ! S'ils savaient ce que je venais de traverser, l'Angleterre à pieds, 482 très longs kilomètres, pour leur échapper. 482 kilomètres. 7 jours de marche intensive. J'avais couru tellement longtemps que mes pieds me faisaient souffrir, et j'avais tellement peu dormi que je devais ressembler à un zombie. J'avais mangé occasionnellement, quelques baies sauvages que j'avais trouvé dans les forêts que j'avais traversé pour me mettre à l'abris. Et, je le sentais. Mon ventre qui s'arrondissait, à mesure que le temps passait, et que je perdais du poids. Je ne devais plus peser bien lourd. Il fallait que je trouve un endroit où le faire partir. C'était douloureux, et j'avais fait cela tellement de fois... Les cicatrices sur le bas de mon ventre le montrait, c'était un vrai travail de boucher sanguinaire ! Je ne pouvais, et ne voulais pas, de cet enfant de l'enfer. Je ne voulais plus de liens avec ces personnes. J'avais eu tellement peur, tout le long de ce périple, je voulais trouver un endroit où me poser, enfin, et oublier tout cela.

C'est près d'une mer, une magnifique plage, sur laquelle j'avais été me rafraichir un peu, et où je m'étais lavée, avec l'eau salée, certes, mais à l'abris des regards. Le soleil tapait, et j'avais mal partout. Je me sentais faible, je savais que je ne pourrais plus marcher longtemps... Alors, j'étais repartie, dans la foret, où il y avait une vieille cabane abandonnée.

C'était lugubre, et un peu terrifiant, mais au moins, je pouvais m'y mettre à l'abris de la pluie.
Quelques heures après mon arrivée ici, j'avais entendu hennir. Je connaissais bien ce son. Je m'étais réveillée en sursaut, et j'avais approché de la fenêtre. Ce cheval était magnifique ! Il semblait un peu énervé, et perdu, aussi. Si bien que lorsque j'avais fait craqué le plancher, et qu'une latte de celui ci était tombée devant lui, lui passant sous les yeux, il avait eu peur, et s'était dressé sur ses pattes arrières en battant celles de devant. Quelle bête majestueuse, j'avais pensé à ce moment.
J'étais alors descendue, et j'avais approché. L'appelant en claquant la langue, mais il n'avait pas réagit. Certainement pensait-il que je ne lui serais d'aucune utilité. J'avais alors tendu la main devant lui, pleins de baies rouges s'y trouvaient. Tout les chevaux aiment ça, pas vrai ?
J'avais eu l'habitude de ce genre de chevaux. Si indifférent que rien ne pouvait jamais l'atteindre. Et sur les nerfs, tout le temps. Il y en avait un comme ça de là où je venais. Il n'était pas très sauvage, mais il avait ses moments de folies... J'avais réussi, moi, et moi seule, à le monter, et ça n'avait pas été une mince affaire. J'avais faillit me briser la nuque quelques fois, et maman ne voulait plus que je l'approche, mais j'avais continué de le faire en cachette. Jusqu'à ce qu'elle dise au président que c'était beaucoup trop dangereux, alors, les gardiens avaient fini par le sortir de la ville, pour ne plus que personne ne se blesse avec lui... Je me demandais ce qu'il était devenu...
J'approchais donc, sans un bruit, sans un mot, juste un regard brillant, et assez effrayé. S'il était là, devait forcément y avoir quelqu'un avec lui pas très loin. Lorsqu'il a suffisamment confiance en moi, il s'approche et mange dans ma main avant d'aller brouter de l'herbe un peu plus loin. J'en profite alors pour observer les alentours, une brindille à la main pour me défendre, on ne sait jamais. J'avançais lentement, sortant la tête des buissons. Personne. Pas même une brise de vent. Je me redressais alors, et me dirigeais vers ce cheval perdu. Il n'avait pas l'air négligé, donc il devait forcément appartenir à quelqu'un ! Et puis, je doute qu'il y ait des chevaux sauvages dans le coin. La forêt n'était pas très loin de la ville quand même...

***

Plusieurs jours après mon arrivée dans cette vieille cabane, j'avais commencé à avoir très faim... Mes jambes commençaient à me menacer, et j'avais constamment le ventre qui grondait. Il était temps de partir d'ici, de rejoindre d'autres parcelles de terrains, où la nature serait plus généreuse. J'avais épuisé tout les stocks de baies qui trainaient ici, et je n'en avais plus trouvé une seule. Surtout depuis que ce cheval était avec moi. Il n'avait pas l'air méchant, et, j'avais pu le monter. Il était si calme, avec moi. Comme s'il me faisait confiance. Faut dire, j'étais d'un calme, je ne parlais pas. A qui est-ce que je parlerais de toute façon, seule dans une foret ?

***

Un jour de marche supplémentaire. J'étais comme un fantôme, et j'avançais tant bien que mal, ce cheval à mes côtés. Il ne m'avait plus quitté, c'était même plutôt drôle, comme s'il avait su que j'avais besoin d'un "garde du corps". Je n'avais jamais vu ça !
J'avais souri en le regardant, marcher à côté de moi, et puis, plus rien. Je venais de m'effondrer sur le sol. Quand je m'étais réveillée, il n'avait pas bougé. Il broutait, non loin d'ici. Je m'étais relevée, et j'avais avancé vers lui afin de reprendre la route. Cette fois, sur son dos. J'avais pris appui sur une barrière juste à côté de lui et je m'étais assise difficilement sur lui, le caressant doucement pour le remercier. Maintenant, il fallait qu'on aille quelque part.. Je soupirais. Je ne connaissais rien d'ici. Et j'avais eu de la chance de n'être tombée sur personne depuis mon départ. Cette fois, je n'étais plus qu'un cadavre, ma longue robe blanche sans forme souillée de sang et de terre, et mes cheveux sales, je portais une gourmette avec le numéro 68 pour mon numéro d'épouse, et Gabrielle sur l'autre face. Cette gourmette m'avait été offerte par mon père. J'avais gardé cet objet parce que j'avais vu, en passant non loin de la route, que certaines personnes rachetaient ce genre de choses de cette couleur. Je m'étais dit que ce serait peut-être l'occasion d'obtenir quelque chose, mais pour l'instant, je la gardais précieusement.
J'avais penché mon corps sur l'encolure du cheval, et j'avais reposé mes yeux, le laissant marcher à sa guise. C'est seulement quand il était arrivé non loin d'un grand portail en fer forgé que j'étais tombée par terre, plongée dans un profond sommeil, dans lequel j'étais, prise de spasmes violents. Mon état était tel que l'on pouvait croire que le cheval venait de déposer un mort sur les graviers. Lui, était parti sur le côté du portail, savourant toujours sa liberté, non loin de l'entrée. C'était symbolique, il n'était pas dans l'enceinte du terrain de cette académie, mais juste à côté. Comme un enfant qui aurait prouvé qu'il pouvait transgresser les règles, sans pour autant aller trop loin.

J'avais perdu toute notion du temps. Je ne savais pas s'il s'agissait de minutes ou d'heures. Mais au bout d'un moment il me sembla entendre des graviers crisser. Impossible de savoir s'il s'agissait de pas humain, équin, ou les deux ...
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Kiara E. Layne
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Kiara E. Layne


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Localisation : A l'académie

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MessageSujet: Re: Hello friend, are you okay ? [ft. Kiara]   Hello friend, are you okay ? [ft. Kiara] EmptyLun 28 Mai - 20:13

Valentin m’avait envoyé un message pour me demander si je pouvais lui donner un coup de main pour travailler ses chevaux, et même si j’avais été flattée de la demande, je m’étais vue obligée de lui répondre que j’avais beaucoup de travail. Mine de rien je lui avais assuré que je finirais tôt ou tard par aller voir Vision. Elle et moi avions déjà travaillé ensembles, il y a bien longtemps, et clairement je l’avais adorée. Alors oui, je finirais par y aller. J’avais, pour l’heure, pansé Quinn pour la faire marcher dans le rond de longe. Lui permettre de se détendre un peu, d’évacuer toute l’énergie accumulée ces derniers temps. Sauf qu’en l’y accompagnant nous étions tombées sur Riley, qui m’avait alarmée, inquiète, de la disparition d’un cheval de club. Immédiatement, j’avais deviné qu’il s’agissait de Stone Cold. Il ne sortait pas le plus souvent, car il fallait du niveau pour pouvoir le monter, et ce niveau peu de cavaliers l’avaient. Ceux qui l’avaient ne souhaitaient pas vraiment s’aventurer sur son dos si cela voulait dire le regretter par la suite. Résultat ? Il se sauvait à la moindre occasion. Parfois même il réussissait à ouvrir le loquet de son box.

J’avais envoyé un message à Valentin, pour le prévenir. Il était mon associé, et me permettait de garder la tête froide dans ce genre de situations. J’avais par la suite hésité. Il était hors de question que je ne parte pas à sa recherche. Ce cheval valait des milliers, et ne serait-ce que par principe je n’allais pas le laisser être en liberté, il restait un cheval de club, sous ma protection. J’étais allée chercher un tabouret pour monter en douceur sur le dos de Quinn et j’avais donné un claquement de langue pour la faire avancer. Monter une jument en gestation était contre mes principes de base, mais je n’avais pas le choix. Le connaissant il avait dû se sauver le plus vite possible, le plus loin possible. J’avais donc directement pris la direction du portail, et avais été estomaquée quand je l’avais trouvé là, tranquillement en train de brouter. Quoi ?!

« Stone mais qu’est-ce que tu fous ici ? » Pied à terre, j’avais passé le licol de Quinn sur sa tête, il avait beau être un peu large, il ferait largement l’affaire. Et c’était là que je l’avais remarquée. Une jeune femme, inconsciente sur le gravier.

Je m’étais agenouillée près d’elle, elle était dans un sale état. Les yeux clos, je me penchais vers sa poitrine, et pus entendre son cœur. Faible, mais toujours en vie.

« Mademoiselle ? Vous m’entendez ? »

Pas de réponse. Heureusement que je sortais toujours avec mon téléphone sur moi. Je ne perdis pas une seconde de plus avant de contacter les secours, qui étaient en contact direct avec l’Académie. Une mesure que j’avais pris dès mon arrivée ici, tellement cela me semblait important. Je ne savais pas qui il était, mais il était clair qu’elle avait besoin d’aide. Alors, tout comme les secours me l’avaient indiqué je l’avais mise sur le côté, bras gauche sous la tête, main droite sous son oreille, genou droit plié, posé sur le sol. Tout en délicatesse. Je ne pouvais clairement pas l’abandonner, pas maintenant. J’avais donc indiqué à Riley que j’avais retrouvé Stone Cold, et qu’elle serait un amour si elle venait le chercher, et si elle pouvait longer une petite dizaine de minutes Quinn ce serait vraiment parfait. Finalement elle n’avait pas tardé à arriver, alors que j’étais restée avec l’inconnue.

Quand les secours arrivèrent ils me demandèrent si je la connaissais. Non. Mais je ne pouvais plus l’abandonner maintenant que j’étais tombée sur elle et qu’elle était simplement entre la vie et la mort. Alors j’étais montée dans le camion, l’accompagnant à l’hôpital.
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