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 Narcos

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Aaron Chase

Aaron Chase


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MessageSujet: Narcos   Narcos EmptyDim 13 Mai - 19:45

NARCOS

Cette nouvelle académie, c'était encore un nouveau départ. Ces 5 dernières années avaient été marquées par beaucoup de rebondissements. D'abord, on t'avait enfin enlevé ton bracelet électronique, juste à temps pour ta majorité. A partir de là tu t'étais dis... Ou je continue à déconner, et on m'envoie en taule. Ou je me fais oublier, je vis quelques mois en silence. Pour reprendre de plus belle. Alors t'as attendu, t'avais assez de sous de côté pour bien vivre sans rien vendre, pour juste profiter de ta blonde.
Finalement, y'a 3 ans l'argent commençait à manquer, faut dire que tu bossais à l'académie quand t'en avais envie: en général tu préférais les longues matinées au lit avec Riley, les aprés-midi de farniente. T'avais dû reprendre. T'avais dû? Mais t'en avais envie aussi. Ce goût du risque, ça te brûlait la peau. T'en avais besoin, ça avait été dur de devoir arrêter. Ca te manquait.
T'avais repris le commerce, mais avec plus de talent que jamais. T'y étais allé doucement, t'avais viré tes anciens contacts, t'avais trimé pour redémarrer. T'avais trouvé des astuces, tu cachais ta cam dans des vestes doublées, dans des paquets de sucre, n'importe où, s'il le fallait tu le faisais. Tu avais failli te faire arrêter une fois, mais tu avais grassement payé l'officier qui t'avais chopé, tu te développais et avec toi l'ampleur de ta force.

Et puis, il y a quelques mois de ça... Ta vie, la vôtre avait changé. Tu t'en rappelles comme si c'était hier. Une journée comme une autre, tu te levais d'une sieste dans votre appartement, Riley était rentrée et avait filé aux toilettes. Tu ne t'étais pas posé de questions, et puis elle avait ouvert la porte sans sortir tout de suite. Tu te souviens avoir demandé si tout allait bien, et c'est là où ton bébé était venue t'annoncer... Qu'elle attendait un bébé.
Et merde, voilà ce que tu avais pensé. Un putain de gosse, qui crie, qui pleure, il faut s'en occuper. T'arrives à peine à assumer tes propres conneries, tu ne pouvais pas être papa. T'étais incapable, pas maintenant. Mais ce n'est pas ce que tu avais dit. Toute ta vie tu avais eu un père qui n'avait pas assumer son rôle, tu avais vu la tristesse dans les yeux de ta mère. Alors quoi, maintenant c'était à toi de devenir un père de merde? Non, quand Riley t'avait dit qu'elle était enceinte, tu avais sauté du lit et tu étais allé la prendre dans tes bras, parce que c'est ce qu'il fallait faire: assumer. Parce qu'elle, et lui maintenant, auraient besoin de toi. Parce que ta blonde, c'était une partie de toi, et que t'aurais tout fait pour elle. Pour la garder pour toi.
Merde, un gamin. Un bébé toi, un bébé Riley. A cette idée tu ne pouvais qu'sourire. Ca allait être un pur beau gosse. Mais quelle éducation tu lui donnerais, toi qui en manquait déjà? Au moins, il aurait de l'argent, et puis tu savais que t'allais l'aimer, ce gosse, malgré tout. C'était une partie de Riley, et tout ce qui touchait à elle, en général, ça te plaisait.
T'avais même commencé à te projeter, putain. Ce bébé, tu l'imaginais dans tes bras. Et même si elle se la jouait détachée, tu voyais que ta blonde était contente.
Tout allait trop bien dans votre vie, tu te demandais ce que t'avais fait pour mériter autant de bonheur, le problème, c'est que tu n'as rien fait pour mériter autant de bonheur, que de la merde. Alors, le karma est revenu vers toi.

Un jour, une douleur au ventre, ta blonde t'appelle.
Et puis tout s'est enchaîné. Tu avais porté Riley dans ta voiture, l'avait emmené à l'hôpital, tu avais prié pour la première fois, en espérant que n'importe qui t'entende et exauce tes voeux. Mais le verdict, sans surprise, était tombé à l'hôpital, ce bébé, elle l'avait perdu. Au revoir, bébé Riley: celui que tu avais longuement imaginé ne viendrait pas. C'était peut-être mieux comme ça, tu es incapable d'avoir un gosse.
Toi, tu avais décidé de rester fort, tu convaincant que, sans doute, c'était mieux ainsi. Mais ta blonde, elle s'était effondrée. Elle avait perdu son sourire pétillant, sa démarche insoucieuse. Tu l'avais vu se refermer sur elle même, fade, tu la surprenais à pleurer le soir, tu la voyais regarder la lune, pensive. Tu avais tout essayé, les fleurs, les câlins, tu l'avais noyée sous les cadeaux et les attentions, mais rien n'avait changé. Avec ce bébé, tu avais l'impression de perdre aussi ta blonde.
Et bientôt ce ne fut plus une impression.
Riley, l'air grave, t'avais dit que c'était mieux de faire un break. Qu'elle avait besoin de rester seule, de respirer, de réfléchir. Tu n'avais pas su quoi dire: tu ne voulais que son bien, et si ça supposait de disparaître de sa vie... Alors tu le ferais.
T'avais déménager, t'étais parti de votre appartement, le lieu de votre amour, avec une valise, sans te retourner. Tu avais fais un bisou sur le front à Riley, tu avais caressé sa joue, et t'étais parti. Perdu sans elle, sans ta blonde. Des nuits à fumer en regardant par la fenêtre, en se demandant si elle va bien, en se demandant si elle t'oublie: car pour toi, c'est impossible.

Il y a une semaine, tu avais appris que l'académie de BTD réouvrait, dans un autre lieu. Sans réfléchir, tu étais parti. Un nouveau lieu pour te reconstruire, pour arrêter à penser d'elle. Tu reprendrais ton boulot de palefrenier, ta couverture parfaite pour ton boulot. Tu espérais pouvoir oublier ces derniers mois de tension, essayer d'oublier ces yeux tristes que tu n'aimais pas voir pleurer, et qui étaient désormais si loin de toi.
Voilà, tu étais revenu à BTD, tu t'étais installé. Tu avais pris des contacts, et en même temps, tu nettoyais la merde des canassons. Retour aux sources, en quelque sorte, à part que maintenant, ton petit commerce était bien développé. De plus gros clients, et tu commençais même à importer de petites quantités, de la bonne cam, t'avais eu du mal à trouver un fournisseur, mais tu vendais plus, et plus cher. Sauf que voilà, en changeant d'académie tu avais aussi empiété sur le territoire d'une petite bande de merdeux qui se croyaient tout permis. La plupart avaient l'âge d'être au lycée, mais évidemment, il y a bien longtemps qu'il n'y allaient plus. Ils étaient tous tatoués au niveau du coeur, tu les connaissais pour les avoir vu traîner. Ils ne représentaient aucun danger pour toi: tu avais un meilleur sens des affaires, plus d'expérience, plus de produit. Et c'est pour ça qu'ils te détestaient, tu leur faisais de l'ombre. Ils étaient une petite dizaine, entre 16 et 18 ans, tu avais commencé à les repérer en voiture, tu savais où ils traînaient, et avec un peu de temps de filature tu avais même découvert ce qui devait être leur labo.

Il y a une deux semaines tu avais reçu des menaces, alors que tu prenais un café. L'un deux était passé en moto et t'avais balancé une bouteille dessus, bouteille que tu avais évité de justesse, sinon tu te serais ouvert la tête. Dedans, un papier déchiré te demandait en terme peu flatteur de te casser à moins d'avoir des problèmes, qu'ils savaient comment t'atteindre

Ces mecs là savent pas à qui ils parlent. Aaron Chase n'a peur de rien. Tu étais armé, tu tenais à ton business. S'ils te menacaient, tu répondrais. Mais tu n'avais pas peur d'eux, tes clients étaient fidèles et tu avais assez d'argent pour tous les détruire. Tu attendais juste le bon moment.
Et puis, tout avait changé hier: Avant une journée à récurer des boxs, parce qu'une couverture ça s'entretient, tu avais vérifié ton courrier, comme d'hab, pour savoir si un petit chèque t'y attendais pas. Et non, pas de chèque, tu avais trouvé complètement autre chose: un petit morceau de mèche blonde.
Dérouté, tu avais attrapé les cheveux qui étaient noués maladroitement avec du fil de pêche. Tu l'avais caressé entre deux doigts avant de le sentir: aucun doute, cette odeur, ces cheveux, c'était ceux de Riley. Et ta blonde, c'est ta seule force, et ta seule faiblesse.

Ton sang n'avait fait qu'un tour, et le fait que tu tombes sur son répondeur n'arrangeait rien. Ils te l'avaient dit: ils savaient comment t'atteindre. Mais tu ne pensais pas à Riley, tu ne pensais pas qu'ils étaient assez intelligents pour s'en prendre à elle. Pourtant, tu pensais qu'elle ne risquait rien, tu avais pris soin de t'afficher seul en voiture en ville, pour qu'ils voient que toi et elle, c'était fini, en tous cas pour l'instant... Ta petite blague n'avait apparemment pas fonctionné. Aujourd'hui, en te levant, tu savais que la journée ne serait pas comme d'habitude.

Tu n'avais pas dormi, rongé par ton désir de vengeance. Tu avais élaboré un plan. Tu attendrais une journée complète, en continuant ta petite routine quotidienne. S'ils te surveillaient, ils verraient que ça ne te préoccupait pas, ils la relâcheraient en pensant que tu t'en foutais.  Tu avais récuré des boxs, tu avais nettoyé tout ce qu'il fallait, t'étais aller manger un tacos. Tu cachais ton air anxieux, tu tentais de paraître tranquille.

Mais voilà; à 21h toujours rien. Pas de nouvelles de Riley, tu savais que s'ils la libéreraient elle t'enverrait un message pour te raconter ce qui lui arrivait. Tu avais essayé de l'appeler, elle ne répondait pas. Toujours pas. Ta petite blonde entre les mains de ces petits morveux de merde. Ils étaient assez pour la maîtriser facilement, et rien qu'un des leurs pouvait l'avoir blessé. Alors, à 21h, tu avais enfilé un jogging, un vieux pull à la hâte. La mâchoire crispé, tes gestes étaient précis, tu savais ce que tu avais à faire.
Tu avais sorti ton flingue du trou creusé dans ton matelas, tu l'avais chargé. T'avais attrapé tes clefs, et tu étais parti. T'avais tracé sur la route, si elle était quelque part, c'était dans leur labo, ces gamins vivaient encore chez leurs parents ou dans des familles d'accueil, ils n'avaient pas d'autre lieu pour elle. Leur force, c'était leur nombre, mais c'est tout.

Vingt minutes après, tu étais arrivé en ville, tu avais ralenti, il ne fallait pas te faire remarquer.

Le problème, avec ton petit commerce, c'est que quand il t'arrive une merde, les filcs, tu peux pas les appeler. C'est pas tes potes, et tu repartirais en taule, on te séparerait à nouveau de Riley, et c'est fini, tu pourrais plus la défendre.

Tu avais déposé la voiture plus loin, tu avais marché jusqu'à leur petit repère pendant cinq minutes. Le labo n'était en réalité qu'un hangar aux abords de la ville. Quand tu arrivas, deux petites jeunes en sortaient avec des bières, en riant. Ils montèrent dans une voiture qui attendait devant, le moteur allumé, et démarèrent. Tu profitas que la porte se refermait pour la bloquer discrètement avec le pied.

Avant d'entrer, tu réfléchis. Tu ne savais pas combien ils seraient dedans: tu entendais quelques voix de l'intérieur, peut-être deux, ou trois. Ils avaient peut-être bu avec un peu de chance. Tu respiras un coup et sortis le flingue de ta poche. Tu ne voulais tuer personne. Mais tu ferais tout pour Riley, sans limite.
Et puis, tu te décidas: tu entras dans le hangar, le flingue pointé devant toi, prêt à tirer devant quiconque se mettrait entre toi et ta blonde. Et puis, tu la vis.
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Riley S. Livingstone

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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyDim 13 Mai - 19:57

Narcos
Aaron & Riley

Il ya de ça cinq ans, lorsqu’Aaron et moi avions commencé à sortir ensembles, personne n’aurait pu se douter que nous en arriverions là aujourd’hui. Rien ne nous prédestinait à être ensembles, après tout ni lui ni moi n’étions du genre à nous mettre en couple et pourtant, après cette première nuit passées ensembles, ne plus le quitter avait clairement été une évidence. Cela n’avait cependant pas été de tout repos puisque j’avais même fait de la prison pour ses conneries, que dis-je, nos conneries. Un an séparé de lui. Un an qui, aussi long avait-il été, avait au moins eu le mérite de confirmer la véracité de mes sentiments pour lui. L’amour était quelque chose d’aussi étrange que fascinant à mon goût, mais il me fallait accepter la vérité en face : Je ne pouvais vivre sans Aaron.

Alors je l’avais retrouvé. Dans la petite ville de Whitby, et la vie avait repris son cours tranquillement. Même si la prison m’avait changée, j’étais toujours la même avec lui. J’aimais ma vie, et j’aimais par-dessus tout ce que nous avions. Nous étions heureux, tout simplement. Un rien faisait notre bonheur, et alors que nous commencions à nous poser et à vivre comme des gens normaux, Aaron avait repris son petit trafic. Est-ce que cela me dérangeait ? Pas le moins du monde. Après tout, il avait toujours été ce « criminel ». Je savais qui il était dès le début, et j’étais tombée amoureuse de lui malgré ses petits délits. Cela ne risquait certainement pas de changer ! Sans compter que l’argent collecté nous permettait de vivre plus que confortablement et ça, c’est un argument qui ne se refuse pas.

Tomber enceinte avait été un choc. Non pas que j’avais été surprise. Vu le nombre de fois où nos corps se retrouvaient au lit –ou ailleurs- il fallait bien que ça finisse par arriver un jour ou l’autre. Simplement, j’aurais préféré que cela n’arrive pas de cette manière. Dès le premier jour je l’avais su. Moi qui détestais être malade, j’étais servie ! Les nausées et autres désavantages n’étaient rien cependant à côté du choc de la nouvelle. Comment Aaron le prendrait-il ? Nous venions tout deux de famille plus ou moins brisées, et même si la sienne l’était parfois plus que la mienne, il fallait surtout se rappeler que jamais je n’avais eu l’honneur de connaître mes parents biologiques. Alors un enfant, dans des circonstances pareilles… Ca avait de quoi faire flipper même les plus optimistes des couples. Malgré cela, Aaron s’était montré être un réel prince charmant. Comme à son  habitude. Et une fois cette première réaction passée, j’avais réussi à faire des plans pour notre futur à tous les deux. A tous les trois …

Je voyais déjà notre enfant apprendre à monter à cheval dès son plus jeune âge, ou sur les épaules de son père. Parfois, la nuit, je rêvais de ces instants magiques. Cela me mettait de tellement bonne humeur … Je n’avais jamais rien connu de pareil. Ce sentiment de pur bonheur, c’était tout bonnement indescriptible. C’était tellement agréable … Presque trop beau pour être vrai …

Six semaines de grossesse plus tard, un drame auquel je n’avais pas été préparée finit par se produire. Prise de violentes douleurs à l’estomac, Aaron m’avait portée directement aux urgences. Je savais qu’il était inquiet. Je l’étais également. Mais rester lucide dans ces moments était plutôt difficile. Ses doigts entrelacés aux miens me permettaient de garder les pieds sur terre cependant, jusqu’à ce que les urgentistes disent qu’ils devaient m’ausculter et qu’il ne pouvait nous suivre. Je lui avais lancé un regard implorant, comme pour espérer qu’il m’aide à être forte, car depuis que nous étions ensembles je dépendais de lui au possible. Cependant, quand la nouvelle tomba …

Le médecin, désolé, m’avait appris que j’avais perdu le bébé. Apparemment cela arrive parfois, quand le fœtus n’est pas viable. Sans raison autre. Sans que je ne sois en rien responsable. Sans que je ne puisse faire quoi que ce soit pour que ce ne soit qu’un mauvais rêve. J’avais pourtant fermé les yeux très fort. J’avais prié pour me réveiller, d’un instant à l’autre, le plus tôt possible de préférence. J’avais espéré, de tout mon être et de tout mon cœur. Je m’étais renfermée dans une bulle de souffrance, où tout n’était que tristesse et désarroi. Une bulle dans laquelle Aaron lui-même ne pouvait entrer…

Jamais je n’aurais pensé un jour tenir ces propos. Ces mots si douloureux, exprimant à mon brun préféré ce besoin de rester seule quelques temps. Je ne savais pas ce que j’allais devenir. Je ne savais pas si j’allais réussir à tenir le coup. Je ne savais même pas si j’allais survivre aux derniers évènements. Mais je savais que si je m’en sortais, je ne pouvais compter que sur moi-même. J’avais donc demandé à Aaron de faire un break, il y a six mois de ça. Et il y a six mois de ça, le deuxième pire jour de ma vie s’était produit. Il avait accepté ma demande, sans discuter. Il avait dit qu’il me laisserait le temps dont j’avais besoin, et qu’il ne m’oublierait pas. Sans se retourner. Sans seconde pensée après ce baiser sur mon front. Et à cet instant, je m’étais haïe de tout mon être. Parce qu’à présent j’avais l’impression de ne plus être la seule à ne pas savoir où se trouvait ma place sur terre. J’avais l’impression d’avoir brisé l’homme que j’aimais de tout mon cœur et de toute mon âme. Mais Aaron Chase est indestructible, non ?

Je n’avais pas cherché à avoir de ses nouvelles. Pourtant, chaque jour son nom m’appelait depuis mon répertoire téléphonique. J’avais terriblement envie de retrouver ses bras, ses lèvres. Je mourrais d’envie d’entendre sa voix de nouveau et pourtant, je savais que je n’étais pas prête à replonger. Je savais que si j’avais tant besoin de lui, en dehors du fait que j’ai toujours été complètement accroc à sa présence, c’était parce que je n’allais toujours pas bien. Toujours dans le regret et les remords de ne jamais voir cet enfant grandir. Ce mini-nous … Je le voyais avec mon regard, et les mêmes cheveux que son père. Cet enfant aurait été le symbole ultime de notre union, ce qui perdurerait après nous. Cet enfant aurait été le moyen de m’assurer qu’Aaron serait toujours près de moi, quoi qu’il arrive.

C’est uniquement grâce aux chevaux que j’étais parvenue à remonter la pente. Depuis quatre mois j’exerce au poste de monitrice d’équitation à l’académie du coin. Et si parfois je sens sa présence à quelques dizaines de mètres, je m’empêche d’aller le voir. Car je sais que je serai perdue à l’instant même où nos regards se croiseraient. Je ne pouvais pas me le permettre. Je ne pouvais pas accepter de le détruire encore plus qu’il ne l’était déjà, par ma faute …

Et puis, un beau matin, alors que j’avais un cours à donner à 9H30, en sortant de mon appartement j’avais senti des mains m’empoigner de par derrière, tandis qu’on recouvrait ma bouche d’une poigne ferme. L’instant d’après le trou noir. Ce n’est que plus tard que j’avais pu comprendre que mes ravisseurs avaient utilisé du chloroforme afin de m’amener dans ce … Où étions nous au juste ? Qu’est-ce qu’ils attendaient de moi ? Leur avait-on déjà dit que mes parents ont coupé les ponts avec moi, à ma demande soit dit en passant, et que de ce fait ils n’obtiendraient aucune rançon de leur part ?

Ce n’est que lorsque j’eus l’esprit plus clair que je compris où nous étions. Cette odeur, je la connaissais. C’était la même odeur que celle de la drogue que Aaron revendait. Ainsi, je commençai à comprendre de quoi il s’agissait. Et mes soupçons ne tardèrent pas à être confirmés :

« Oh, la belle au bois dormant est réveillée ! » Un jeune boutonneux (et sûrement en pleine crise d’ado) avait pris la parole le premier. Ils étaient quatre devant mois, et au vus des rires qui parvinrent de dans mon dos, il y en avait d’autre. Qu’est-ce qu’ils attendaient bon sang …

« Tu sais ma jolie, tu as de la chance que je ne sois pas nécrophile. » Un plus vieux ajouta, celui-ci se tenant bien plus près de moi. Il s’était d’ailleurs baissé vers mon visage, et avait reniflé l’odeur de mes cheveux avant de soupirer de plaisir : « Remarques, je peux comprendre pourquoi il tient tant à toi. » Il dit, un sourire mauvais sur les lèvres.

Cette ordure n’avait qu’une chance : Que je sois ligotée. Si seulement j’avais pu lui faire ravaler ses mots, il aurait regretté le jour où il était venu au monde.

« Qu’est-ce que vous voulez ? » J’avais fini par demander, impatiente d’en finir avec cette histoire. D’en finir tout court … ? Non … Ca ne pouvait se finir comme ça, alors que je n’avais pas revu Aaron pour lui dire toute la vérité…

« Ce qu’on veut ? C’est que ton petit amoureux chéri dégage d’ici. » Le boutonneux aboya,  mécontent, avant que son leader ne l’interrompe d’un signe de main.
« Vois-tu, ce que Aaron ne sait pas, c’est qu’ici c’est notre territoire. Soit on se plie à nos règles, soit on crève. C’est à lui de choisir. Et comme la première option ne lui a pas plu … » De nouveaux rires se firent entendre derrière. Il rapprocha son visage du miens, et je pu presque sentir son souffle alcoolisé sur mes lèvres. « Tu sais, je pourrais facilement te trouver une jolie petite place à mes côtés … Il paraît que tu aimes les badboys. Je pourrais te faire découvrir des choses que Chase n’a jamais eu l’audace d’imaginer… » Mon dégoût était tel que je ne pus me retenir une seconde de plus avant de lui cracher au visage, sans scrupule.

Bien entendu, sa réaction ne tarda pas puisqu’une puissante gifle me fut alors assenée. Le silence qui suivit était aussi lourd que la nuit noire qui brillait dehors. De mon côté, je ne faisais plus la fière. J’étais clairement en position de faiblesse, et cela faisait six mois qu’Aaron et moi étions en break. Je n’avais donc aucune chance de le revoir et ces abrutis, aussi stupides soient-ils, risquaient de bien prendre leur pied tant que je serai ici.

Je baissai le regard, n’osant même plus le regarder dans les yeux, tandis que le chef de la bande était allé parler avec monsieur Boutonneux. Derrière, les voix parlaient de kebab, ou de pizza, et quelques instants plus tard, elles s’éloignèrent, m’indiquant ainsi qu’ils venaient de quitter la pièce. Dos à la porte, rien ne me permettait de voir quoi que ce soit de ce qui se passait, mais mon ravisseur ne tarda pas à nous en informer tous, un sourire carnassier sur les lèvres :

« Tiens tiens tiens, regardez qui nous a rejoint ! Monsieur Aaron Chase en personne. »

Il était sûr de lui, et il retourna violemment ma chaise pour me faire faire demi-tour, afin que je puisse regarder Aaron. A l’instant même où je croisai son regard, je fus libérée de toute l’inquiétude qui s’était emparée de moi. Car je savais que quoi qu’il puisse se passer ce soir, Aaron savait. Il pouvait lire dans mon regard à quel point je l’aimais. Et je pouvais lire dans le sien à quel point il était déterminé à faire payer le prix fort à ces imbéciles nés …

« Aaron … » Je soufflais. Je ne pensais pas qu’il serait venu. Je ne voulais pas qu’il vienne. Qu’il se mette en danger pour moi … Car ces idiots, aussi stupides puissent-ils être, représentaient malgré tout une menace. Et il était hors de question que Romeo ne risque sa vie pour moi …

(c) Bazzart
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Aaron Chase

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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyMer 16 Mai - 16:29

En entrant, tu vis rapidement qu'ils n'étaient que quatre, et heureusement pour toi. Il y avait le chef de bande, ce petit merdeux qui se pensait supérieur au reste. Avec lui, un petit pré-pubère, et deux mecs assez baraqués.

« Tiens tiens tiens, regardez qui nous a rejoint ! Monsieur Aaron Chase en personne. »

Et au milieu de ces petits connards, Riley. Ta Riley. Celui qui dirigeait les opérations la retourna d'un seul coup, pieds et mains liés, un peu décoiffée, son mascara avait bavé, et elle lançait des regards perdus, comme un oiseau qu'on aurait privé de sa liberté. Et même comme ça elle est canon, mais quel est son secret?

«Aaron … »


Sa voix, cette voix qui t'avait manqué ces derniers temps. C'est la première fois depuis un moment que tu l'entends parler. Tu ne pensais pas que ce serait dans ces circonstances. Un instant, tu te sens perdu, la main qui tient le flingue tremble, tu expires et plonge ton regard dans celui de ta blonde. C'est la deuxième fois que vous étiez séparés. La première fois, c'était la prison. La deuxième, c'était les circonstances de la vie... Et maintenant tu la retrouvais entre les mains de tes ennemis. Un silence court s'installa quelques secondes. C'était le temps qu'il te fallait pour penser : " Je ne la quitterais plus jamais."

Pris d'un regain d'énergie, tu resserres le poing sur le flingue et tu vises le chef de bande, sans t'approcher, pour avoir du recul et pouvoir viser les autres au besoin.
« Tu t'en es pris à la mauvaise personne petit con. Tu pensais pouvoir faire peur au lion, mais il finira toujours par te bouffer. »

Le chef esquisse un sourire en coin, ses petits chiens se rapprochent de lui: l'un d'eux à une batte de baseball en main, les deux autres sortent des petites lames, assez tranchantes pour couper un os sans appuyer. Le petit con en question ricane.
« Et toi tu penses quoi? Tu te jettes dans la gueule du loup et avec un flingue, t'as pas trop le sens des affaires, je te rappelle qu'on a ta petite pute avec nous. »
Il sort de sa poche un petit canif qu'il ouvre et se rapproche de Riley avec une démarche désinvolte. Il se met derrière elle et approche le couteau de sa gorge avant d'approcher son visage de sa nuque, et il dépose un baiser dessus. Tu frissonnes. « Je peux en faire ce que j'en veux, tu comprends ça? Je peux me la faire, je peux la tuer. T'oseras pas tirer, sinon je la bute. Ca sera vite fait, elle aura perdu tout son sang avant que tu aies appelé du secours. »

Putain de merde de petit salop. Il a raison, tu ne peux pas tirer, le canif est trop proche de sa gorge. Ce qu'il veut, c'est une rédition, que tu bouges de la ville et tu leur laisses ton commerce. Sans lâcher ton flingue, tu jettes un oeil autour de toi, la seule porte c'est celle par laquelle tu es entré. Tu n'as pas 40 options.
« Ne la touche plus, dis moi ce que tu veux. » Ta voix est sèche. Tu évites de regarder Riley, tu ne veux pas être destabilisé par son regard impuissant.

« Déjà tu vas te détendre et baisser ton petit pistolet à eau. Et puis, ensuite, tu vas retrouver tes couilles avant de dégager avec ta pute. »


Tu bouillis. Tu veux lui tirer une balle dans la tête et voir les projections de son petit cerveau sur le mur. Tu veux lui arracher les doigts un par un. Mais tu n'es pas en position de force, son couteau est trop proche de l'artère de ta blonde. Alors, il faut aller dans son sens, mais pas trop vite, sinon il va flairer l'embrouille. Tu baisses un peu ton flingue avant de lui répondre:
« Justement mec, c'est que ma pute cette meuf. Je la baise, c'est tout. Bute la, j'en trouverais une autre qui fait ce qu'elle fait. Si je suis venu, c'est pour que vous arrêtiez de me faire chier, c'est tout.»

Tu vois que le mec est un peu perdu, mais il n'y croit pas à tes conneries, et c'est justement le but. Il passe un coup de langue sur la joue de ta blonde, cette joue que tu aimes croquer.
« Ta pute, alors tu t'en fous si je la baise? » Il lui caresse maintenant les cheveux. Tu continues ton petit jeu, tu tentes de pas être destabilisé. Tu laisses un moment de silence, tout est calculé. De son côté, il joue avec son petit couteau, qu'il fait passer entre ses doigts. C'est le moment.

Tu baisses ton flingue en prenant un air perdu.
« Mec, rends la moi. Rends la moi. Je me barre, c'est bon. »

Tu laisses tomber tes bras bâlants le long de ton corps, et tu l'implore du regard. Putain, rien de penser que dois implorer, ça t'énerve. Il va prendre cher. Le petit caïd sourit et se redresse, il te lance un regard victorieux. « Ben quoi Aaron? Le lion a peur pour sa pute? »
Il se rapproche un peu de toi.
« Mec, rappelle toi bien: la prochaine fois, je me la fais. La prochaine fois, on va se faire plaisir avec ta jolie blonde. Elle va servir à tout le monde, t'entends? Quand tu la retrouveras, elle sera morte de désespoir, elle pourra même plus s'effacer certaines choses de sa tête. »
Tu hôches la tête, sans bruit. Lui t'observe, moqueur. Il pense avoir gagner. Il ne sait pas que ça fait que commencer. Tu regardes Riley.

Le chef de bande se retourne enfin pour demander que Riley soit relâchée, deux de ses petits sbires de merde se dirigent vers elle et défont les liens qui lui serrent ses petits poignets fragiles. Riley peut enfin se relever et s'approcher de toi. Mais tu ne la prends pas dans tes bras, c'est à peine si tu la regarde: tu la rassureras après, tu rattraperas le temps perdu ensuite. Au moment où tu sais qu'elle est hors de leur portée, tu te jettes comme un tigre sur le petit chef de bande qui s'est trop rapproché de toi, malheureusement pour lui. Ile st surpris, mais assez rapide pour te donner un coup de couteau dont tu évites les conséquences. Il arrive tout de même à bien t'entailler le bras, mais tu as trop d'adrénaline pour sentir la douleur. Ses petits chiens ne sont pas assez rapides pour arriver à vous, tu immobilises ton ennemi au sol, un genou sur son dos. Il n'avait pas prévu que tu n'étais pas qu'un petit dealer, il n'avait pas prévu que la taule soit ta seconde maison, que tu n'aies pas peur des conséquences de tes actes.
Le canon pointé sur son crâne, tu immobilises le reste de la bande d'une seule phrase.
« APPROCHEZ VOUS ET JE LE BUTE! »

Tu as tellement chaud que tu arrives à peine à respirer, la douleur de ton bras commence à te lancer, l'homme sous ton genou tente de s'en défaire mais tu es assez fort pour le maintenir plaqué. Tu craches ta salive qui a un goût de sang suite à l'affrontement, et tu appuies un peu plus le canon contre son crâne.
« Tu t'en es pris à Riley mon gars, je vais te buter, t'entends ? Je vais te buter. PUTAIN je vais te buter. Tu la sens? La balle qui va traverser ton crâne? »
Tu n'aimerais pas te voir de l'extérieur, tu dois avoir l'air d'un chien enragé qui se jette sur un caneton après avoir fait une diète. Tu sens le petit chef perdre contenance, il ne pensait pas que tu irais aussi loin.
« Tu penses que je déconne? Je joue pas dans votre catégorie. C'est mon commerce, t'entends petite bite? C'est ma meuf. La prochaine fois que tu passes ta langue sur sa joue je te l'arrache et je la donne à son chien qui se fera un plaisir de la bouffer. Tu penses que je viens rigoler? Tu penses que je viens avec un pistolet à eau? »
Tu bouges ton flingue et tire à côté de son oreille; tu sais qu'il en perdra l'ouïe. Il sursaute, puis il ne bouge plus, immobilisé par la peur, et tu sens même qu'il commence à sangloter.
« J'ai pas qu'une balle, j'ai plusieurs coups. Une pour chacun de vous. »
Tu lèves le regard vers les autres, qui n'osent pas bouger de peur que tu tires, ils técoutent.
« Si il faut, je vous bute. Vous avez 15 ans, vous pensez pas que vos mères vont pleurer? Retournez à l'école les gamins, laissez ce commerce pour les grands. Ici, c'est mon quartier. » Tu te relèves et assène un coup de pied au petit caïd plaqué au sol, qui se met à tousser. Le flingue levé au cas où, tu continues tes menaces.
« Le prochain qui me fait chier, je viens, je le bute. Lui et toute sa famille. La prochaine fois que vous touchez à ma meuf ça sera pas que des menaces. Je vais vous faire sauter. J'ai assez d'argent pour vous rendre la vie impossible. Au final, la mort vous paraîtra presque une bonne option. »

Tu te diriges vers la sortie en reculant pour ne pas les perdre de vue, en attrapant Riley par le poignet, que tu sens à vif à cause des cordes.
« Que j'ai pas à revenir ici. Je risquerai de vraiment me fâcher, je serais pas aussi gentil. » Tu tires un coup en l'air, comme un avertissement, avant de sortir et de fermer la porte.
Tu te retournes vers Riley et l'attrape dans tes bras sans un mot. Tu la serres juste contre toi, les mains encore tremblantes à cause de l'émotion. Tu ne les as pas tués, car tu ne veux pas qu'elle voit la mort. C'est la seule chose qui t'a retenu.
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyMer 16 Mai - 16:49

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Aaron & Riley

Si un jour on m’avait dit que je finirais par être kidnappée, j’aurais probablement répondu que ce n’était qu’une blague. Ce genre de chose n’arrive que dans les films. La vérité, c’était que j’étais du genre à ne jamais avoir peur. Et de toute façon, qu’est-ce qui aurait bien pu me protéger de ces funestes évènements ? J’avais l’impression de regarder la scène d’un œil extérieur. Comme si … Comme si j’étais inconsciente et que je ne pouvais rien faire pour me protéger de ces abrutis finis.

Et puis, il était arrivé. Mon chevalier servant. Aaron ne m’avait jamais semblé plus beau qu’à cet instant et pourtant, je n’avais guère la force de me montrer sous mon meilleur jour compte tenu des circonstances. La vérité, c’était que j’avais rarement eu aussi peur. J’avais peur pour ma vie, et à présent qu’il était arrivé j’avais également peur pour la sienne. Heureusement cependant, il était venu armé, et moi mieux que quiconque savais à quel point il se battait bien, avec ou sans flingue. Cependant, ces prétendus dealers avaient décidé de prendre ça à la légère, et de continuer à faire les malins. Il faut dire qu’ils avaient un moyen de pression, et pas des moindres. Si la situation avait été inversée, je me serais battue jusqu’à la fin, mais Dieu sait que garder mon sang froid aurait été difficile. Aaron était du genre à démarrer au quart de tour, mais j’avais néanmoins une confiance aveugle en lui. Je savais qu’il finirait par avoir le dernier mot. Ce n’était qu’une question de temps.

Un instant, nos regards se croisèrent, et j’eus l’impression de pouvoir lire en lui comme auparavant. De savoir ce qu’il pensait d’un simple regard, tout comme il savait ce que je pensais. Ainsi, je lui confiais silencieusement que j’avais confiance. Ma vie reposait entre ses mains. Mais de vous à moi, je ne sais pas lequel de nous deux avait le plus besoin que je reste en vie… Cela étant, je savais qu’il ne reculerait devant rien pour réussir à me récupérer. Je n’avais jamais eus l’occasion de le voir aussi dangereux, aussi courageux, parce qu’il n’avait pas le choix de l’être finalement …

Il commença par viser le leader de son arme. Il le mit en garde du danger dans lequel il s’était fourré, et même à cet instant rien qu’à entendre sa détermination mon cœur, affaibli par les évènements, eut un léger regain d’énergie. Regain d’énergie balayé rapidement par la lame qui frôlait à présent ma carotide. Dire que la peur se lisait dans mon regard était un euphémisme. Si seulement je n’étais pas si faible, si vulnérable… Mais de toute évidence que pouvais-je bien faire, en étant ligotée ? Je haïssais le fait d’être un moyen de pression, et je détestais par-dessus cela le fait que cet enfoiré se permette de me traiter comme une vulgaire poupée gonflable. Il le paierait. Et j’en fais le serment. Il ne relèverait plus jamais la main sur une femme après ce soir. Et même si je savais qu’Aaron allait parfaitement savoir le gérer. C’était néanmoins complètement flippant de se dire que ma vie reposait à un fil … Je n’étais même pas sûre de continuer à penser à tout ça de manière lucide.

J’étais tellement affaiblie que j’avais du mal à suivre la conversation entre les deux dealers. Cependant, quand Aaron baissa son flingue, ces mots me pénétrèrent bien plus que la lame qui risquait de m’atteindre d’un instant à l’autre. Ma mâchoire se crispa lorsque mon brun annonça que je n’étais que sa pute. Je savais que ce n’était que du bluff. Je le connaissais sur le bout des doigts. Je connaissais tout de lui après tout ce temps, et j’étais certaine qu’il connaissait également tout de moi. Cependant, l’entendre prononcer ces paroles était tout aussi difficile que de sauter dans le vide depuis une falaise cinquante mètres de haut. J’avais l’impression que j’allais perdre connaissance d’un instant à l’autre, mais je ne pouvais me le permettre. Je devais être forte, tout comme lui se débrouillait pour l’être. Nous étions notre force mutuelle, et c’était ce qui faisait sa faiblesse à cet instant. Simplement parce que j’étais vulnérable. Et aujourd’hui, à cause de moi, lui l’était aussi …

Le coup de langue que je sentis sur ma joue acheva de me dégoûter de ces quatre connards. Je me foutais totalement de savoir qu’ils n’avaient même pas l’âge d’Aaron lorsque je l’avais rencontré, ils allaient le regretter. C’était tout bonnement aussi simple que ça. Et finalement, Aaron le supplia de me laisser partir. Je les détestais même de le mettre dans cet état. Aaron n’était pas le genre de personne vulnérable qui supplie aussi facilement. Aaron ne supplie pas, il prend ce qui lui appartient, et c’est tout. Mais à cause d’eux … Et à cause de ces abruties qu’il n’arrêtait pas de déblatérer, je commençais à devenir folle. Plus Aaron semblait se calmer, plus je sentais ma colère prendre le dessus sur ma peur. S’il comptait me rendre plus dangereuse que jamais, il était sur la bonne voie. Et cette façon de parler comme si je n’étais même pas là ….

Mais au bout du compte, je fus détachée, et à l’instant même où cela fut fait, j’assénais un coup de genoux dans les boules du boutonneux, le faisant se plier en deux de douleur. Son chef, dos à la scène, fut lui-même assailli par Aaron, et alors que je me tenais en retrait, je le vis se prendre un putain de coup de couteau suffisamment puissant pour lui faire pisser le sang. Heureusement, il ne s’agissait que de son bras, mais il venait de signer son arrêt de mort, sans même le savoir. Malgré la douleur qu’il devait ressentir, Aaron réussit à le maîtriser assez simplement ce qui au fond, ne me surprenait pas vraiment. Je pouvais sentir sa colère, sa puissance emmagasiner tout ce temps, cette rage qui égalait presque la même. Car même si je semblais calme, à présent que j’étais relâchée plus rien ne pourrait me retenir de faire ce que j’avais prévu. Je me régalais cependant de le voir dans cet état. Cette puissance, cette détermination à me protéger, la force de sa vengeance désirée. Je voulais qu’il le fasse souffrir. Longtemps. Et la peur de ce foutu abruti dépassait largement celle qu’il avait pu me causer jusqu’à présent. C’était jouissif. D’ailleurs, ce coup de feu tout près de son oreille, bien qu’il m’ait faite sursauter sur le coup, achevait de le terroriser. D’ailleurs, il mit en garde ses sbires, chacun paierait le prix cher pour son erreur et c’était là tout ce qu’ils méritaient tous autant qu’ils étaient. Ils n’étaient pas seulement terrorisés, mais aussi tétanisés. La peur les empêchait à présent de parler, de se mouvoir, ou tout simplement de se réjouir.

Il m’entraîna vers la sortie, et claqua la porte derrière nous avant de refermer ses bras autour de nous. Je me blottis contre lui, tremblante. La question étant, à quoi étaient dû ces tremblements ? De mon point de vue, de la tension, du soulagement, de la peur et le sentiment prédominant là-dedans, la rage de les faire souffrir. Il était absolument hors de question qu’ils s’en sortent si facilement et je ne perdis pas une seule seconde avant de lui arracher son arme des mains. Lorsque j’étais plus jeune je m’étais déjà entraînée à des séances de tir avec mon oncle et il s’était révélé que j’avais été très bonne. Chose dont je n’avais jamais parlé à Aaron.

J’ouvrais la porte en un claquement violent, et prit la parole pour finir ce qu’Aaron venait de commencer :

« Est-ce que vous pensiez vraiment que vous vous en sortiriez aussi facilement ? Que de simples mises en garde seraient les seules conséquences de vos actes ? » J’avais un sourire mauvais sur les lèvres. « Vous savez ce qu’il y a de plus dangereux qu’un dealer ? » Un instant de silence de plomb passa, et je pu lire la peur dans leur regard à tous les quatre. Finalement, mon regard s’arrêta sur le pire de tous. Celui qui s’était permis toutes ces paroles, tous ces gestes totalement déplacés. « La femme d’un dealer. » Je dis pour répondre à ma propre question, appuyant sur la détente en visant la cervelle de moineau de ce « dealer » en herbe. Le coup fut efficace, net et précis. Propre en revanche… La bonne blague. « Quant à vous trois … » Ils récupéraient la monnaie de leur pièce comme ils le méritaient. « Je vais adorer vous regarder vivre dans la peur. Car sachez que je viendrai pour vous. Tour à tour. Un jour ou un autre. Cela pourrait être demain comme dans un an. Mais vous ne survivrez pas à cette soirée. » Je conclus, le regard noir, avant de les voir déguerpir.

Ce que je ne savais pas, c’était que Aaron m’avait suivie à l’intérieur du hangar et avait donc assisté à toute la scène …
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyMer 16 Mai - 16:54

Riley te surprendrait toujours. Elle venait de passer un bon petit moment aux mains de puceaux de 15 ans, sûrement la peur au ventre, et voilà que la première chose qu'elle faisait une fois détachée, c'était d'assener un coup à l'un des mecs. Ceci dit, ça n'avait été qu'opportun pour toi, vu que ça avait crée une petite diversion.

Quand, enfin vous êtes dehors, tu ne penses qu'à aller mettre Riley en sécurité. Tu ne savais pas depuis combien de temps elle était là, tu sortis maladroitement les clés de ta voiture de ta poche, et c'est à cet instant que Riley décida de te désarmer, sans difficulté, vu que la dernière chose que tu attendais, c'est bien qu'elle te prenne ce flingue. Comme éloigné de la réalité, tu la vois l'attraper d'une main ferme et ouvrir la porte du hanger; et merde.
«Est-ce que vous pensiez vraiment que vous vous en sortiriez aussi facilement ? Que de simples mises en garde seraient les seules conséquences de vos actes ?»


Putain. Le petit chef est debout , tu vois qu'il saigne de la bouche. Il se retourne l'air ébété vers ta blonde, et ses petits sbires sursautent. Tu vois l'un d'eux attraper sa batte, mais devant un flingue, il ne bougera pas. Toi même tu attends, et bien que tu aies ta petite idée sur ce qu'il va se passer, tu préfères te dire qu'elle ne le fera pas. Non. Ta blonde ne le fera pas. En tous cas, tu préfères qu'elle ne le fasse pas. Mais elle le fera.
«Vous savez ce qu’il y a de plus dangereux qu’un dealer ? La femme d’un dealer. »


Tu n'as pas le temps de considérer le fait qu'elle se proclame comme ta femme même si cela te fait plaisir, car l'instant d'après le bruit sec de la détente, du coup, puis du corps qui s'effondre brisent l'instant. Tu vois l'adolescent chavirer, son regard encore fixé sur Riley, puis il s'écroule au sol avec un bruit sec. Rapidement sous son crâne se forme une flaque. Putain, Riley. Ce n'est pas le fait qu'il soit mort, ce petit con le méritait. Mais elle l'avait tué. Riley ne savait pas ce que c'était, de prendre une vie. Elle ne savait pas l'impact que ça aurait sur elle. Les images qui resteraient à jamais graver dans sa tête. Ce bruit de corps lourd qui tombe au sol.

« Quant à vous trois …Je vais adorer vous regarder vivre dans la peur. Car sachez que je viendrai pour vous. Tour à tour. Un jour ou un autre. Cela pourrait être demain comme dans un an. Mais vous ne survivrez pas à cette soirée.»

Tu ne la reconnais pas. Les trois ados déguerpissent sans demander leur reste, trop effrayés. Un moment de silence s'installe, plus personne ne parle. Finalement, tu fais le premier pas, tu te diriges vers elle et baisse son bras. Sans un mot, tu lui prends le flingue des mains. Le canon est encore chaud. Sans prendre garde à la température, tu le glisses à l'arrière en le bloquant avec l'élastique de ton caleçon une fois la sécurité enclenchée.

"Riley."
Comme pour la faire revenir à la réalité, tu prononces son prénom. Tu t'adresses à elle pour la première fois depuis très longtemps, tu vois ses joues rougies par l'action.
"Riley... " Comment lui dire? Comment parler de ce qu'elle vient de faire, tuer un gamin boutonneux qui n'avait jamais connu une fille ? Tu décides de ne rien dire. Elle s'en rendra compte par elle même, et tu seras là pour l'épauler.
Tu l'attrapes d'une main ferme et la serres contre toi. Tu déposes un baiser dans son cou.
"Riley mon bébé. Je suis désolé de n'arriver que maintenant."
Tu la recoiffes et plonge ton regard dans le sien.
" Comment tu vas ? Ca fait longtemps. Tu m'as manqué." Tu ne sais pas quoi dire, comment rattraper ce temps, comment lui faire comprendre qu'elle te manque.
"Tout ce que j'ai dit sur toi tout à l'heure évidemment hein... C'était des conneries. Même si ton joli corps dans mon lit me manque aussi."
Tu esquisses un sourire en coin difficilement vu la situation que tu essaies de détendre tant bienq ue mal.
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyMer 16 Mai - 16:57

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Est-ce que cette décision avait été impulsive ? Oui. Est-ce que je le regrettais ? Non.

Clairement, je ne m’étais jamais imaginée être du genre à penser être meilleur que tout le monde, au point de vouloir décider qui avait le droit ou de vie ou de mort. Mais ce dont ces mecs-là étaient capables, alors qu’ils n’avaient que cet âge-là, il fallait les arrêter le plus tôt possible avant qu’ils ne deviennent de réels nuisibles. De plus, maintenant qu’ils étaient neutralisés (je doute qu’ils s’amusent à faire les malins à nouveau, vu ce qui est arrivé à leur chef), Aaron avait le marché du coin pour lui seul et ça, c’était un point positif non négociable. Au moins une bonne nouvelle qui devrait lui faire plaisir, non ?

Je savais pertinemment qu’à présent, je ne serais plus jamais la même. A commencer par un entraînement intensif pour ne plus être aussi vulnérable. S’il fallait que je me transforme en une Lara Croft blonde, alors qu’il en soit ainsi, au moins elle n’avait besoin de personne pour venir la sauver. Et en dehors des avances répugnantes qu’avait eu le courage de me faire l’autre dégueulasse, j’ai tout particulièrement détesté sentir Aaron vulnérable par ma faute. Je refuse que cela se reproduise à nouveau, c’est pour cette raison en somme, que je ne peux me permettre d’être toujours une demoiselle en détresse.

Le silence de plomb qui suivit le départ des trois jeunes restants était un peu étrange. Je m’étais retournée vers Aaron, mais ne sachant trop quoi dire ou faire, j’avais gardé le silence et j’étais restée plantée là, tout simplement. Je ne savais pas ce qu’il pensait mais je ne voulais pas qu’il trouve que j’avais eu tort de faire cela. Je voulais avoir la certitude que cet acte ne changerait pas son point de vue sur moi. Mais finalement, lorsqu’il s’approcha pour reprendre le flingue, je le lui donnais sans poser de problème, songeant au passage que je devrais peut être moi aussi en avoir un …

Perdue dans mes pensées (comment acquérir une arme à feu sans inquiéter Roméo ?), celui-ci me ramena à la réalité en prononçant mon nom. Je le regarde, encore un peu paumée après ce qui venait de se passer, cette soirée, son arrivée, et ma réaction finale, et je finis par me blottir dans ses bras. Ces six derniers mois avaient été longs. Mais aujourd’hui, et après mes toutes nouvelles résolutions, je me sentais enfin prête pour retomber dans ses bras sans culpabiliser. En revanche, à présent il me faudrait faire face à un autre problème : Comment le protéger sans qu’il ne s’en rende compte ?

Lorsque ce baiser trouve refuge dans mon cou, je frissonne un instant et manque de reculer. Pour la première fois de ma vie ses lèvres avaient eu une pointe de négativité sur ma peau, et je savais que ça n’était pas normal. Je fronçai les sourcils, et le regarder s’excuser. Il replaça mes mèches rapidement, tandis que je répondais : « Je suis désolée que tu aies eu à arriver … » Je baissais le regard, toujours honteuse d’avoir été aussi impuissante. Il était hors de question que cela ne se produise à nouveau par le futur.

Il m’a toujours intriguée. Il avait ce pouvoir de me captiver, en toutes circonstances, et ce soir les circonstances me disaient qu’il essayait de faire diversion. Cependant, depuis tout ce temps, j’accepterais avec joie qu’il fasse diversion. Il m’avoua que je lui avais manqué, et cette fois ci ce furent mes lèvres qui trouvèrent sa mâchoire. Beaucoup plus agréable dans ce sens. « Je suis désolée … Tu sais comme j’avais besoin de réfléchir. » Je laissais échapper un soupir douloureux. « Je ne voulais pas prendre le risque de te revenir alors que les conditions n’étaient pas optimales, au risque de peut être te perdre pour de bon .. » Il continua en m’expliquant que tout ce qu’il avait dit tout à l’heure n’étaient que des conneries, et je me souviens de la douleur que j’avais alors ressenti. « Je le sais bien. » Je répondis doucement, ma mâchoire se crispant au passage. « Tu m’as manqué aussi Aaron … » Je finis par avouer, avant de déposer un baiser très léger sur ses lèvres. J’avais l’impression grâce à ce genre de contact. C’est pourquoi un second, puis un troisième, toujours aussi chastes, avaient suivi. « Je ne veux pas que tu aies peur de moi. » Je finis par lui dire, ne sachant pas très bien s’il allait réussir à surmonter la scène à laquelle il venait d’assister.
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyMer 16 Mai - 16:59

« Je suis désolée que tu aies eu à arriver … »
C'est étrange, en fait tu t'attendais à tout sauf à ça comme première rencontre. En fait, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle s'excuse; pour toi ce n'est évidemment pas de sa faute. Elle a subi les conséquences d'une petite rivalité de merde, à la limite c'est de ta faute. Mais de toutes évidences, que ce soit elle ou toi le problème, tu aurais réagis de la même façon, tu serais allé la chercher.
« Je suis désolée … Tu sais comme j’avais besoin de réfléchir. Je ne voulais pas prendre le risque de te revenir alors que les conditions n’étaient pas optimales, au risque de peut être te perdre pour de bon ..»
Tu t'éclaircis la gorge, gêné, ne sachant quoi dire. Te perdre pour de bon. Tu avais un peu de mal à croire qu'un jour tu perdrais Riley. Non que c'était impossible, au contraire, ça l'était, mais la vie avait toujours fini par vous réunir au delà des épreuves, et non des moindres, que vous aviez vécu. Elle te rassure ensuite sur le fait qu'elle n'ait pas cru à ton petit cinéma, Riley était tout sauf ta pute. Certes, elle avait des qualités... Non négligeables, mais tu n'étais sûrement pas là par intêret. Pas avec elle.
« Tu m’as manqué aussi Aaron …»
Enfin un baiser de sa part, et qu'est ce que c'est étrange. La dernière fois que tu avais embrassé quelqu'un, c'était elle. Durant votre petit break tu étais bien allé t'amuser en boîte avec tes potes, mais tu avais la tête ailleurs, et les rares fois où une fille s'était approchée de toi, tu pensais à tout sauf à faire une nouvelle histoire avec quelqu'un d'autre. Tu comparais tout le monde à Riley. Les baisers se multiplient et tu n'en refuses aucun, en fait, vous en avez beaucoup trop à rattraper pour en refuser.
« Je ne veux pas que tu aies peur de moi.»
Cette phrase te fait réfléchir une seconde, tu écartes un peu Riley de toi pour avoir un peu de recul et mieux la voir, avant de la serrer à nouveau dans tes bras. Tu enlèves une mèche de son visage d'une main désinvolte.
"Riley, comment tu peux croire que je vais avoir peur de toi?"
Evidemment, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle bute quelqu'un mais honnêtement la peur pousse à beaucoup de choses. Elle avait besoin de vengeance.
"Non, je n'aurais jamais peur de toi." Puis tu esquisses un petit sourire en coin avant de lancer: " Tu penses qu'Aaron Chase est capable d'avoir peur? Bon, c'est normal, ça fait longtemps qu'on s'est pas vus..."
Tu lui tires gentimment la langue.
"Sans vouloir gâcher le moment, on doit se tirer maintenant. Avec le bruit des coups de feux quelqu'un aura appelé la police et je pense qu'il vaut mieux pas qu'on reste là, la voiture est pas loin."
Et, comme par réflexe, tu attrapes la main de ta blonde pour l'éloigner de cet endroit. C'est fini, ou ça ne fait que commencer? Tu ne saurais le dire. La police mettra ça sur le fait d'un réglement de compte, ces petits sont déjà connus, et toi tu t'étais fais assez discret pour qu'on ne te mette pas dans le panier.
Quand à Riley et à toi, tu aurais pu te poser la même question. Est-ce que ça recommençait, ou chacun partirait de son côté? Tu préférais ne pas trop y songer pour l'instant.
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyMer 16 Mai - 17:01

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Je crois qu’il était clair pour tout le monde que je ne réalisais pas encore tout à fait ce qui venait de se passer. On disait parfois qu’un mal nécessaire pouvait être un bien, et moins le monde était rempli de ces petites ordures, le mieux c’était. Je ne souhaitais pas devenir une justicière de nuit, mais il y avait des limites. Aaron ne s’était jamais mêlé des affaires de personne, à ma connaissance. Je ne l’aurais de toute manière pas laissé faire. C’était à lui de faire que les gens préfèrent son business à celui des autres et si ces faux mafieux ne l’avaient pas encore compris, il était bien temps que quelqu’un leur donne une petite leçon. Bien entendu personne n’aurait pu se douter que je sois celle qui la leur donnerais. Mais en même temps qui avait eu l’idée d’organiser cette prise d’otage ? Je ne voulais cependant pas que mon Roméo craigne que je ne lui fasse du mal. Et lui dire qu’il m’avait manqué était une des vérités les plus douloureuses que j’ai jamais eu à admettre. Douloureuse, mais nécessaire. Je voulais qu’il sache que ça n’avait été facile pour personne, et que même si j’avais été celle qui avait demandé le break, ce n’était pas par envie…

Il avait cependant tenu à me rassurer sur le fait qu’il n’aurait jamais peur, et je souris tristement. Il ne faut jamais dire jamais … Mais j’espérais sincèrement qu’il ne trompait pas sur mon compte. Je n’avais aucune envie de le retrouver détruit à cause de sa blonde. « Certains diraient pourtant qu’Aaron Chase n’est pas capable d’aimer quelqu’un d’autre que sa petite personne… Vas savoir qui a raison dans l’histoire. » Je caressais tendrement sa joue, puis y déposais un léger baiser, presque furtif. Il avait cependant raison, nous devions filer d’ici, et cette fois-ci je le laissais me sortir du hangar dans lequel je ne voulais plus jamais mettre les pieds. D’ailleurs je l’aurais très volontairement brûlé du sol au plafond mais nous n’avions de toute évidence pas le temps pour ça. Je le suivis donc jusqu’à sa voiture, avant de lui piquer les clés, là où j’aurais d’ordinaire déjà ouvert la porte côté passager. Mais que voulez-vous, il semblerait que ce soir j’ai envie de prendre des initiatives et il allait falloir qu’il s’y habitue, car primo j’aimais le renouveau et deuxio, je n’avais aucune envie de le laisser alors que nous venions de nous retrouver.

« Alors, comment vont les affaires de mon palefrenier préféré ? » Je souris en coin, démarrant la voiture, avant de partir en trombe en direction de mon appartement. Notre appartement. « Des jolies filles dans les parages ? » Comme d’ordinaire, je n’avais jamais perdu l’habitude de m’assurer qu’il n’avait des vues sur personnes. La seule différence aujourd’hui, c’est que si une fille essayait de me prendre Aaron, je ne donnais pas cher de sa vie. Reste à savoir s’il s’agissait du sens propre, ou du sens figuré et ça, seul l’avenir nous le dira ….
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyVen 18 Mai - 7:19

« Certains diraient pourtant qu’Aaron Chase n’est pas capable d’aimer quelqu’un d’autre que sa petite personne… Vas savoir qui a raison dans l’histoire. »

Ces gens là ont raison, mais Riley est une petite partie de toi, alors personne n'a tort. En vous dirigeant vers la voiture, la blonde te prends les clés de la main, tu comprends que cette fois-ci tu es relégué au côté passager. Tu ne bronches pas pour l'instant mais ne peux t'empêcher de remarquer le geste.
Sans un mot, tu montes et t'assois.

« Alors, comment vont les affaires de mon palefrenier préféré ? Des jolies filles dans les parages ? »

Par où commencer.

"Rien que tu ne saches pas, en tous cas. Et pour les filles, ce n'est pas facile de te remplacer."
Tu lui tires gentimment la langue après ces paroles. Oui, quelques une t'avaient tourné autour en boîte, mais toutes paraissaient fades et sans goût à côté de Riley. Tu n'étais pas encore prêt à la remplacer, et tant mieux, parce que tu venais de la retrouver. Ceci dit, oui, il y avait quelque chose qu'elle ne savait pas.
Tu te tournas vers elle sur ton siège, et pendant une seconde tu profitas de la vision que tu avais d'elle en train de conduire, à juste quelques centimètres de toi, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps.

"Mais j'ai tout de même emmenagé avec quelqu'un qui va prendre beaucoup de place dans ma vie, dans mon coeur, et dans l'appart, quelqu'un dont je ne peux plus me séparer."
Tu prends un air grave, déjà amusé en imaginant sa réaction, avant de lâcher:
"Un chien."

Maintenant, il faudra faire les présentations avec Dolce, mais tu espérais que le mâle et la femelle sachent s'apprivoiser, bien qu'aucun des deux n'avait forcément de facilité de caractère.
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyVen 18 Mai - 9:18

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Enfin en sécurité dans la voiture, j’avais réussi à me calmer, prenant cependant place au siège conducteur, prenant bien soin de garder le contrôle de la situation. J’avais donc décidé de me renseigner sur son quotidien ces derniers temps. Bien entendu il ne savait pas que je l’observais de loin dès que j’en avais l’occasion –travailler dans la même académie n’aidait pas à garder de la distance- et j’avais donc écouté sa réponse, et quand il dit qu’il n’était pas facile de me remplacer, je souris en coin :

« Attends toi à ce que ce soit comme ça toute ta vie Romeo. » Je dis en utilisant son ancien surnom, avant de me rendre compte que cette phrase pouvait faire flipper n’importe qui, surtout dite à l’improviste de la sorte. J’avais froncé les sourcils mais ne m’étais cependant pas reprise. Ce n’était pas mon genre. On verra bien ce qu’il a à répondre à ça.

J’avais conduit de conduire tranquillement, prenant la route de mon appartement comme par réflex. Et là, la phrase qui tua toute l’ambiance. Je pilais net en entendant cette phrase, gagnant un coup de klaxon du conducteur de derrière, qui s’empressa de nous dépasser en nous insultant de tous les noms. L’ignorant, j’avais fusillé Aaron du regard sans pitié, avant de l’entendre finir. Un chien. Un chien ?!

« Tu te fous de ma gueule ? » Je secouais la tête, essayant de me calmer tant bien que mal. Jouer avec mes nerfs n’avait jamais été une bonne idée, mais encore plus aujourd’hui. J’avais redémarré le moteur avec toute la concentration du monde, et étais repartie, roulant plus vite que la normale sans même m’en rendre compte. « T’es con putain. » Je dis, les dents serrées, les poings refermés bien autour du volant, comme si je devais me retenir de lui en coller une pour sa provocation. « Quand est-ce qu’on fait sa connaissance ? » Je demandais finalement, tentant de me calmer, le « on » désignant bien entendu Dolce et moi.

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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyVen 18 Mai - 11:13

« Attends toi à ce que ce soit comme ça toute ta vie Romeo. »
Tu lui souris en haussant un sourcil. Evidemment, ça serait dur de la remplacer, et ce toute une vie, ceci dit tu ne prends pas cette phrase comme une menace, au contraire. Ta petite Riley rien qu'à toi pour la vie...
" C'est une invitation j'espère."
Tu déposes un baiser rapide dans son cou. Assez rapide pour être à ta place au moment où elle pile comme une forcenée. D'où l'importance de la ceinture de sécurité, surtout quand c'est elle qui conduit ( toi tu es un dieu du volant, comme partout d'ailleurs ).

« Tu te fous de ma gueule ? T’es con putain. »
Elle repart aussi vite qu'elle a pilé, et face à sa réaction tu ne peux t'empêcher de rire ( tant pis si ça l'énerve il faut prendre des risques dans la vie ). Il fallait que tu la fasses, c'était plus fort que toi, dans l'état de nerf de Riley, tu lui aurais dis que tu avais une meuf à l'appart elle serait aller la tuer sur le champ.

« Quand est-ce qu’on fait sa connaissance ? »
Tu sens qu'elle tente de se détendre, et tu passes une main sur sa nuque en la caressant.
"Mais quand tu veux ma belle. Par contre Boscoe a un peu de mal avec les autres chiens, faudra y aller doucement."

Tu te retiens de préciser qu'il a "un peu de mal" avec tout le reste du monde, mais elle le verra bien par elle même et tu ne tiens pas à la stresser plus qu'elle l'est déjà.
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyVen 18 Mai - 17:04

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Je ne pouvais m’empêcher de sourire. Une invitation ? Peut être. Seul l’avenir nous le dira ….. Je ne pouvais jamais résister à ses baisers, aussi doux et rapides puissent-ils être. Cependant, sa phrase suivante avait failli nous faire avoir un accident, et je n’avais pas hésité à l’insulter au passage. Un chien … Forcément, j’étais curieuse. Il n’était pas tout à fait fan de Dolce, mais s’entendait bien avec. Et puis clairement, c’était quand même lui qui me l’avait offerte ! Il avait cependant prévenu que « Boscoe » avait du mal avec les autres chiens. Rien son nom lui donnait un air menaçant.

« On attendra le temps qu’il faudra. »

Alors que nous arrivions à ma résidence, je garais la voiture, et effleurais le dos de sa main gauche du bout des doigts.

« Tu veux monter ? » Je lui proposais.

Depuis notre sortie du hangar nous n’avions pas vraiment eu le temps de discuter. Peut être serait-ce l’occasion de pouvoir échanger sur ces six derniers mois. Il n’avait peut être pas conscience que ça avait été un enfer, mais je ne m’en souvenais que trop bien, et le fait que ce soir il risque tout pour moi montrait une fois de plus son engagement. Quant au mien, j’étais différente, je le savais. J’avais du sang sur les mains. Est-ce que cela le ferait fuir ? Avoir une opinion différente sur moi ? Ou est-ce qu’il s’en ficherait, malgré la situation ? Toutes des questions qui seraient résolues au fil du temps, mais qui m’inquiétaient un peu malgré tout…


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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyVen 25 Mai - 17:07


« On attendra le temps qu’il faudra. »

Ta petite Riley n'a pas changé dans sa perfection, et même dans ses imperfections elle avait quelque chose de  mignon ( de toute évidence, tu avais tout le temps envie de la croquer, et encore plus quand elle était énervée). Oui, il faudra attendre un peu pour Boscoe, mais ça le ferait. Le fait que Dolce soit une femelle facilitera sûrement un peu les choses, et vous irez doucement.
Finalement, vous atteignez l'appartement de Riley, qui gare rapidement la voiture. Une fois le frein mis, elle effleure ton dos de ses doigts fins et se tourne vers toi.

« Tu veux monter ? »


Tu hésites un moment et passes une main dans tes cheveux en te regardant dans le rétroviseur. Retourner dans l'appartement de Riley, vous retrouvez seuls, comme avant. C'était étrange, encore hier tu ne pensais pas que ça se reproduirait, pas si tôt en tous cas. En fait, tu n'avais aucune date en tête, mais tu commençais à voir les jours défilés sans la voir revenir, alors tu t'étais un peu résigné.

Tu te tournes vers elle et pose une main sur sa cuisse avant de déposer un baiser sur ses lèvres, avant de murmure, ton visage à quelques centimètres du sien:

« Evidemment, que je veux monter beauté. »

Tu ouvres la porte et sors de la voiture.
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyMer 30 Mai - 3:09

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Lors de ce doux baiser, ma main s’était posée pendant une seconde sur la joue d’Aaaron, et j’avais souris lorsqu’il avait utilisé ce surnom. Je ne m’y ferais jamais. Même après tout ce temps passé ensembles il continuait bien souvent de me prendre au dépourvu et clairement, il faut bien l’avouer, ça me plaisait beaucoup. Notre quotidien ne m’ennuyait jamais, et je ne serais pas contre l’idée de le retrouver. Alors quand j’étais à mon tour sortie de la voiture, je n’avais pas pu m’empêcher d’entrelacer mes doigts aux siens, comme pour me montrer à moi-même qu’il était bien là, et qu’il n’allait pas partir de sitôt. Enfin, je l’espérais en tout cas.

« Si ça se trouve elle ne va même pas te reconnaître. » Je dis pour le taquiner, en parlant de Dolce. « Après tout, c’est vrai quoi, ces derniers temps elle en a vu passer des mecs… » Je ne pouvais pas m’en empêcher. Vous avez déjà vu Aaron jaloux ? C’est là qu’il est le plus sexy, et franchement ça vaut terriblement le détour. Mais, pour ce faire, il fallait jouer le jeu jusqu’au bout, et je ne m’étais donc pas retournée, le précédant à l’intérieur de l’appartement.

Comme à son habitude la Samoyède avait aboyé un petit coup en entendant quelqu’un entrer, et elle nous rejoignit en trottant joyeusement. Je m’attendais à lui dire bonjour comme il se doit, mais immédiatement quand elle avait vu Aaron elle lui avait sauté dans les bras, littéralement (oui, malgré ses vingt kilos !), et elle l’avait rué de léchouilles. Elle qui n’était ni démonstrative, ni habituellement aussi affectueuse, elle venait de mettre à l’eau ma petite plaisanterie, et pas qu’un peu.

« Bon, eh bien je crois que je ne suis pas la seule à qui tu as manqué » Je dis en souriant, attendrie.


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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptySam 2 Juin - 16:44

Le contact de ses doigts avec les tiens se fait presque naturellement, tu les attrapes sans réfléchir, et ce n'est qu'une seconde après que tu réalises combien ce geste t'es familier, alors bien même que cela fait une éternité que tu ne l'as pas fais. Vous êtes deux aimants, incapables de vous repousser trop longtemps.

« Si ça se trouve elle ne va même pas te reconnaître. » Tu t'apprêtes à répondre, quand Riley ajoute:
« Après tout, c’est vrai quoi, ces derniers temps elle en a vu passer des mecs… »

Tu te tournes vers elle et crispes ta main sur ses doigts. Toi, il faut le dire, tu n'avais eu personne, quelques prétendantes en boîte, mais après avoir goûté à Riley, c'était dur d'essayer autre chose. Tu ne t'étais jamais demandé si elle avait trouvé quelqu'un d'autre: loin d'être de la présomption, c'était tout simplement inimaginable pour toi de la voir dans les bras de quelqu'un d'autre. Riley et Aaron, vous deux c'était presque une légende.
Riley et David, Riley et John, ou peu importe comme il s'appelait, ça sonnait hyper moche non?

Ceci dit, ta remarque avait eu le don de t'énerver, parce que Riley était à toi. Et tu n'imaginais pas des petits doigts sales se posait sur elle, surtout que, très humblement, personne ne pourrait l'aimer comme toi. Et tous tenteraient de profiter d'elle, comme tu pensais le faire en la rencontrant, évidemment. Tu espérais qu'elle te dirait qu'elle rigolait, mais elle ne s'était même pas retournée, te laissant sur cette remarque. Tu serras la mâchoire, l'air crispé, en tentant de te contenir, espérant à tout moment qu'elle se retourne et te lance un sourire taquin, mais rien, elle entra dans l'appartement.

Tu la suivis avant de lui lancer d'un ton agressif: "Comment ça elle en a vu pass..."
Mais comme pour te répondre, Dolce, à l'intérieur de l'appartement, te sauta dans les bras. Pris par surprise mais doté d'assez de réflexes tu attrapas la chienne au vol avant de te faire recouvrir de léchouilles affectueuses. Tu ne pus t'empêcher de rire en tentant d'éviter les coups de langue ( sans succès ) , avant de la reposer à terre et de lui administrer une caresses sur la tête.

« Bon, eh bien je crois que je ne suis pas la seule à qui tu as manqué »


Tu levas les yeux vers Riley, joueur.
"Heureusement qu'elle est là elle... "
Donc, tu lui avais manqué...? Evidemment, tu t'en serais peut-être un peu douté, mais ça faisait plaisir de l'entendre. Pris par un élan de tendresse, tu t'avanças vers Riley pour la porter dans tes bras , la recouvrir de baisers comme l'avait fait Dolce une minute auparavant avec toi, puis tu te couchas avec elle sur le canapé, Riley étant ainsi assise sur toi.
Cette proximité t'avait manqué, et pas qu'un peu.
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyLun 4 Juin - 13:34

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Taquiner Aaron était l’une de mes activités favorites. La vérité c’est que ces six derniers mois je n’ai rien fait à part monter à cheval, donner des cours, passer du temps avec Wild, et Dolce. Mais le voir dans cet état, très franchement c’est tout bonnement trop appréciable pour que je m’en passe. Alors, je ne le regarde pas, même quand je sens sa main se crisper sur la mienne. Je rentre dans l’appartement, et je manque de rire quand Dolce a cette réaction en voyant mon prince charmant (qui était aussi le sien, secrètement), interrompant mon brun préféré au passage. Finalement je lui avoue qu’il m’a manqué à moi aussi, et il revient d’humeur joueuse, ce qui me rassure. Je souris lorsqu’il m’emporte avec lui sur le canapé, et je lui vole un baiser, puis un second, profitant de la position qui me donnait tout le contrôle.

«Je t’ai déjà dit à quel point tu étais sexy quand tu es énervé ? » Je demandais, en mordillant tout doucement le lobe de son oreille. «Tu m’expliques comment j’aurais bien pu faire pour trouver quelqu’un qui t’arrive à la cheville ? » Je demande avec un sourire en coin. Personne n’est capable d’avoir ne serait-ce qu’un dixième du charisme de Aaron. Il est tout bonnement irrésistible dans son genre, et une fois qu’on y a goûté, impossible de ne pas trouver tout le reste bien fade.

« Tu sais, la Riley que j’étais avant se serait peut être lassée d’un mec dès la première occasion. Elle aurait couché dès le lendemain avec un autre. Mais Aaron je suis amoureuse de toi. Je ne vois même pas comment j’aurais pu passer à autre chose… Je t’ai dis que j’avais besoin de temps pour réfléchir, pour me reconcentrer sur moi, et de prendre le temps de voir où j’en suis. Eh bien c’est ce que j’ai fais. Je suis retournée aux sources, j’ai donné des cours de la meilleure façon possible, je me suis occupée de Wildfire, et j’ai pris du temps pour Dolce. Le soir, j’étais bien trop crevée pour imaginer sortir avec d’autres mecs… » Je déposai un baiser sur le bout de son nez, caressant tendrement sa joue. «Je ne veux pas que tu penses que je pourrais vouloir quelqu’un d’autre… » J’ajoutais, mon regard glissant sur ses lèvres, tandis que je caressais ses biceps, ainsi que tout le reste de son corps d’Apollon. «Jamais. »

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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyMer 6 Juin - 0:14


«Je t’ai déjà dit à quel point tu étais sexy quand tu es énervé ? »


Tu passes une main dans tes cheveux d'un air modeste, et frissonne au contact de ses dents sur ton oreille. Il t'en faut peu pour te faire réagir, en même temps, ça fait très longtemps que son corps n'a pas été aussi proche de toi, tu as un peu de mal à te contenir de ne pas lui arracher tous ses habits.
«Tu m’expliques comment j’aurais bien pu faire pour trouver quelqu’un qui t’arrive à la cheville ? »
Tu souris en haussant les épaules.

"De ce côté là je te donne totalement raison."

Tu passes une main sous son t-shirt pour caresser sa peau nue si douce, si proche. Tu hésites à te pincer pour vérifier que ce n'est pas un mirage.

« Tu sais, la Riley que j’étais avant se serait peut être lassée d’un mec dès la première occasion. Elle aurait couché dès le lendemain avec un autre. Mais Aaron je suis amoureuse de toi. Je ne vois même pas comment j’aurais pu passer à autre chose… Je t’ai dis que j’avais besoin de temps pour réfléchir, pour me reconcentrer sur moi, et de prendre le temps de voir où j’en suis. Eh bien c’est ce que j’ai fais. Je suis retournée aux sources, j’ai donné des cours de la meilleure façon possible, je me suis occupée de Wildfire, et j’ai pris du temps pour Dolce. Le soir, j’étais bien trop crevée pour imaginer sortir avec d’autres mecs… »

Sa déclaration te laisse sur le cul, d'abord parce que tu ne t'y attendais pas. Ensuite, ça te fait bizarre qu'elle te dise comme ça, de but en blanc, qu'elle est amoureuse de toi. C'est pas que tu le sais pas, je t'aime, vous vous le disiez souvent, mais plus depuis quelques temps. Oui, de temps en temps tu te demandais où elle en était dans sa tête, si ses sentiments avaient changés. Tu restes silencieux, comprenant l'importance du moment.

Elle dépose un baiser sur ton nez , avant de rajouter:
«Je ne veux pas que tu penses que je pourrais vouloir quelqu’un d’autre… Jamais. »

Ses doigts, à son tour, se perdent sur ta peau. Tu lui souris en faisant glisser tes mains le long de son dos, pour arriver à ses fesses.

"J'pense pas à cela, Riley. Je comprends que tu aies eu besoin de temps, tu sais... C'est pas une situation qu'on apprend à gérer du jour au lendemain. C'est pour ça que j't'ai attendu aussi. C'était juste un mauvais passage."


Tu entremêles tes doigts aux siens.
"On est à nouveaux réunis. De toutes façons, la vie va se lasser d'essayer de nous séparer. "


Tu lui glisses un sourire complice: tu ne sais pas si y croire, il vous arrive tellement de merde. Mais au fond, c'est peut-être mieux. Votre couple a dépassé des tempêtes, et à chaque fois que vous vous retrouvez, tu as l'impression d'être un peu plus fort pour affronter la prochaine. Et à chaque fois, c'est la main de Riley que tu tiens dans la tienne.
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyMer 6 Juin - 8:48

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« De toutes façons, la vie va se lasser d'essayer de nous séparer. »

Je souris en entendant cette phrase. Il est vrai qu’il serait peut être temps pour le destin d’arrêter d’essayer de se tenir entre nous. Nous avons prouvé maintes et maintes fois que nous étions plus forts que tout ça, et que malgré tout ce qui pourrait bien nous arriver, nous reviendrons toujours l’un vers l’autre. Même lorsque c’était la Justice qui avait déclaré que nous étions mauvais l’un pour l’autre je n’en avais eu que faire et j’avais engagé les services d’un professionnel pour retrouver mon palefrenier préféré, c’est dire !

« Il serait peut être temps, en effet ! » Je souris, et déposais un baiser presque chaste sur ses lèvres.

Ces six mois de réflexion m’avaient amenée à me poser une question, et pas des moindres … Une question qui ferait que mon avenir avec Aaron serait décisif. Je ne savais pas trop comment amener le sujet sur le tapis, et je n’étais même pas sûre que la question en elle-même soit une bonne idée. Mais j’avais besoin de savoir. J’avais envie de savoir où nous en étions, et sur quel chemin nous allions nous aventurer. Alors, je me mordillais la lèvre, signe de ma concentration avant de lui demander :

« Avec tout ça … Tu crois qu’un jour tu auras envie de fonder une famille ? »

Si on m’avait posé la question, même moi je n’aurais pas été en mesure de répondre. Après tout, lorsque j’avais appris que j’étais enceinte, j’étais passée par toutes les émotions possibles et imaginables : Choc, appréhension, joie, remords, impatience, c’était difficile alors de savoir dans quel état d’esprit j’étais vraiment. Mais pourtant, ça avait été l’une des périodes les plus heureuses de ma vie. Aujourd’hui, maintenant que le bébé n’était plus un problème, il me fallait savoir où j’en étais. C’était important pour tout le monde. Mais je ne pouvais pas me permettre de me prononcer sans avoir d’abord eu l’avis de Aaron, raison pour laquelle je lui posais cette question, sans rien ajouter de plus pour le moment.

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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyMer 6 Juin - 14:26

Le chaste baiser qu'elle te fait serait presque étonnant - personne n'emploierait le mot " chaste " pour décrire votre relation. Mais même toi qui peut te vanter d'être une sombre petite brute, tu n'es pas contre un peu de douceur et tendresse après cette dure journée.

« Avec tout ça … Tu crois qu’un jour tu auras envie de fonder une famille ? »


La question te laisse sur le cul, tu ne t'y attendais pas, pas après tout ce que vous avez vécu. Toi, tu en étais persuadé, t'étais pas fait pour être père. D'ailleurs, tu savais même pas ce que c'est un père, le tiens n'en avait jamais été un. L'homme de la famille, c'était rapidement devenu toi, toi qui devait tout gérer, tu n'avais jamais eu cette figure paternelle qui sert de guide. Alors comment pouvoir dire qu'un jour tu serais père?

"Tu sais, je suis pas sûr que je pourrais fonder une famille. Je suis pas le prince charmant qui est un super mari et un père exemplaire, je suis plus le dealer qui profite de la société, accompagné de sa blonde pour s'amuser. Je suis ce mec là. J'ai pas grandis avec un père, j'ai dû apprendre à m'assumer seul et c'est encore ce que j'essaie de faire tous les jours, essayer d'avancer. Je suis un gamin, et il faudrait que j'assume un gamin..."


Tu caresses la joue de ton bébé sous le regard intrigué de Dolce, assise près de vous.

"Mais, Riley. Je suis dingue de toi. Alors si c'est ce que tu veux, fonder une famille... Alors j'apprendrais à gérer. Et si j'ai réussi à t'aimer aussi fort, je pense que j'arriverais à le faire une deuxième fois, si c'est pour un petit bout de toi."


Aucune promesse, tu ne serais peut-être pas le meilleur père du monde mais si ça devait arriver une chose est sûre: tu ne ferais pas les même erreurs que ton père. Tu porterais tes couilles jusqu'au bout, et jamais ta famille n'aurait à se préoccuper du lendemain.
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyVen 15 Juin - 13:39

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La question pouvait sembler déconcertante et d’ailleurs, il m’aurait fallu être aveugle pour ne pas voir la tête que Aaron fit quand je lui avais demandé si un jour il souhaiterait fonder une famille. Je voulais un futur avec lui, mais pour ça je devais savoir si nous étions sur la même longueur d’onde. La vérité, c’était que je n’étais pas pressée de devenir mère et que je souhaitais rester maître de mon destin, mais je voulais savoir où nous allions, et c’était donc un détail important.

Sa première réponse avait finalement d’abord eu le don de m’effrayer. Comment aurait-ce pu en être autrement ? De toute évidence, Aaron n’avait jamais caché ses intentions : S’amuser, profiter de la vie, et pas sûre qu’un gosse lui permette tout ça. J’avais tristement hoché la tête en l’écoutant parler, je savais son passif, et je savais sa façon d’être. Je me sentais presque bête de lui avoir posé cette question à la réponse désastreuse. Et puis, il me dit qu’il serait prêt à faire un effort si c’était ce que je souhaitais, j’étais restée bouche bée, la bouche entrouverte, sur le cul. Je ne savais pas quoi répondre. Et dans ce genre de moment, la meilleure réponse que je connaisse, c’était déposer mes lèvres sur les siennes, tandis que mes mains parcouraient son corps. Un baiser plein d’autant d’amour que de passion. Un baiser qui en disait long sur mes sentiments. Un baiser plein de gratitude.

Mon front contre le sien alors que nos lèvres n’étaient séparées que de quelques centimètres, j’avais soufflé un « Merci… » J’avais plongé mon regard dans le sien, puis lui dis : « Tu sais, je n’ai jamais rêvé d’avoir une ribambelle de gamins non plus. Je ne suis pas sûre d’être faite pour ça et puis soyons clairs, les kilos de grossesse c’est pas ce qui m’attire le plus. » Je souris en coin, et lui volais un nouveau baiser, furtif. « Mais un mini nous … Un parfait assemblage de notre amour, un jour … C’est une idée qui ne me déplaît pas. Tu pourrais lui transmettre ton talent indéniable pour le football. » Je dis en riant, et ajoutais : « Et je pourrais lui apprendre à monter à cheval … Je suis sûre qu’il sera bien meilleur cavalier que son Papa. » Je lui dis, sur un ton de défi. A cet instant, j’étais juste heureuse, tout simplement, et je ne pouvais juste pas imaginer ma vie sans lui. « Aaron tu voudrais- » ma voix s’était interrompue, alors que j’étais en train de me rendre compte que mon cœur avait pris le pas sur mon cerveau. Non mais qu’est-ce que j’allais lui demander ?!
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyMar 19 Juin - 14:10

Ce n'était pas de belles paroles en l'air: tu n'en avais jamais eu besoin avec Riley. Tout était vrai, tout était pour elle. Le remerciement qu'elle te souffle est presque inaudible, et de toutes façons tu ne l'écoutes pas, trop concentré sur ses lèvres.
« Tu sais, je n’ai jamais rêvé d’avoir une ribambelle de gamins non plus. Je ne suis pas sûre d’être faite pour ça et puis soyons clairs, les kilos de grossesse c’est pas ce qui m’attire le plus. »
Cette remarque te fait rire, et taquin, tu lui pinces gentiment le ventre.
« Mais un mini nous … Un parfait assemblage de notre amour, un jour … C’est une idée qui ne me déplaît pas. Tu pourrais lui transmettre ton talent indéniable pour le football. Et je pourrais lui apprendre à monter à cheval … Je suis sûre qu’il sera bien meilleur cavalier que son Papa. »

De toutes évidences! Tu tenais sur un cheval, mais pas comme Riley. Tu serais jamais un grand compétiteur, même si t'aimais l'adrénaline, tu avais toujours des problèmes de posture, gestes, heureusement que ta copine était une super monitrice. Ceci dit, tu souris à sa remarque, et contractant un biceps, tu expliques d'un air fier:
"Déjà, il va partir avec un super potentiel génétique."


Tu reprends un minimum de sérieux, juste à temps pour entendre Riley dire: " « Aaron tu voudrais- » Elle s'arrête au milieu de la phrase, tu ne comprends pas. Tu hausses un sourcil.
"Oui? Je voudrais quoi?"
Vivre ensemble? C'était le plus probable, tu ne voyais pas quoi d'autre, mais pourquoi ne le demandait-elle pas? Tu attrapes ses mains douces et les pose sur tes pectoraux.
"Quoi Riley? Demande moi ce que tu veux."
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyMer 20 Juin - 4:02

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Lorsque Aaron avait contracté un biceps, en disant que notre enfant (si un jour il y en avait un !) partirait avec un super potentiel génétique, j’avais souris en coin. « Tu parles, tous les gosses de l’école vont être jaloux ! » La modestie n’avait jamais été mon fort, mais c’était surtout dans ce genre de moments, où j’étais purement heureuse, avec rien pour entacher mon bonheur, que je me sentais bien, tout simplement, qu’il m’arrivait d’oublier de me censurer. Et cette fois-ci, un morceau de question m’avait échappé, avant que je ne le rattrape. Mais trop tard. Aaron avait bien entendu chaque mot qui m’avait échappé, et j’étais donc prise au piège. Impossible de faire marche arrière.

Sa douceur me fait totalement craquer, et j’ai peur de finir par la poser cette question. Mais je ne peux pas me le permettre. Je ne peux pas lui demander ça, comme ça. Je ne peux décemment pas poser la question fatale que mon cœur a souhaité que je lui pose. Et pourtant, je ne peux également pas le laisser comme ça, sans réponse. « Non rien. » Je dis, en baissant le regard. Mais je sais qu’il n’abandonnera pas avant d’avoir eu une réponse. Et j’ai beau avoir un don pour les mensonges, je déteste lui en donner. C’est une chose que j’ai rarement fait durant ces cinq années pleines de péripéties. « On finira toujours par se retrouver, pas vrai ? » Je lui demande, et je me rends compte du ridicule de cette question. Tellement cliché, et pourtant c’est comme si j’avais besoin d’être rassurée. Mais plus je retiens cette foutue question, plus elle menace de m’échapper. Tel un élastique que l’on tend, et que l’on tend de plus en plus fort, jusqu’à cet instant fatidique où il lâche. Cet instant là : « Est-ce que tu voudrais qu’on se marie ? » Je finis par demander, en priant pour ne pas avoir droit à une mine horrifiée pour toute réponse. Je suis sur le point de reculer. Sur le point de me replier sur moi-même, comme je l’ai fais pendant ces six derniers mois. Je ne peux pas supporter de le faire fuir. Pas à nouveau. Pitié …

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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyMer 20 Juin - 13:15

« Tu parles, tous les gosses de l’école vont être jaloux ! »
Tu souris, ceci dit, tu espères quand même que les gosses de l'école du coin n'auront pas à être jaloux tout de suite, tu ferais des efforts sil le fallait mais... Pas tout de suite, hein?

Finalement, quand tu l'invites à s'exprimer, elle ne veut pas répondre. « Non rien. » Tu souris et lui pince la joue. "Allez..." Riley peut tout te dire, elle devrait le savoir, alors qu'est ce qui la retient? C'est la personne que tu connaisses la plus proche de toi. Jamais auparavant tu n'avais partagé autant avec la même personne, elle connaissait tout chez toi, comme tu connaissais tout chez elle.
« On finira toujours par se retrouver, pas vrai ? »


Tu te redresses et passe tes bras autour de sa taille. "Mais oui, Riley. Tu vois bien, rien n'a réussi à nous séparer." Tu ne vois pas où elle veut en venir, et enfin elle se décide à te dire ce qu'elle a derrière la tête.
« Est-ce que tu voudrais qu’on se marie ? »


Tu restes sur le cul. D'abord un bébé, et après une demande en mariage, aujourd'hui Riley a décidé de te foutre dans la merde ou quoi? Non pas que tu veux pas te marier, mais putain, jamais personne a mis une bague au doigt d'Aaron Chase. Tu t'étais toujours considéré comme un esprit libre, et voilà que pour une fille, tu étais prêt à tout. Tu passes une main dans tes cheveux, pensif. Tu te mords la lèvre, tu évites son regard. Comment lui dire non? Toutes les petites filles rêvent d'un mariage de princesse au bras d'un prince, mais Riley savait bien que tu n'étais pas un prince. Est-ce que tu pouvais vraiment lui refuser ça? Et est-ce que tu avais une quelconque raison de le faire? Elle avait raison: vous étiez de toute évidence faits l'un pour l'autre, vous passiez votre vie ensemble et depuis ces 5 dernières années, aucune personne extérieure n'avait pu troubler votre couple. Tu soufflas un coup: putain qu'est ce que tu ferais pas pour elle. Elle te rendait fou.

" Non Riley, non... Il faut une bague pour une demande en mariage!"

Tu lui souris tendrement avant de déposer un baiser sur son front.
" Merde Riley. Je crois que je t'aime assez pour accepter." Tu la regardes en souriant, puis rajoute: " Mais je veux te faire une demande en bonne et dû forme. Attends toi à recevoir une invitation dans la semaine."
Parce que si Aaron Chase doit se marier, alors il faudrait faire les choses en grand: Riley aurait la bague la plus chère, la robe la plus époustouflante. Et le mec le plus beau du monde.
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MessageSujet: Re: Narcos   Narcos EmptyJeu 21 Juin - 3:48

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Aaron & Riley

Qu’est-ce qui m’avait pris de faire cette satanée demande ? Allez savoir… Déjà, j’étais amoureuse d’Aaron, et je n’avais aucun doute là-dessus. Ensuite, j’avais envie que toutes les filles du monde sachent qu’il est à moi, et je suis presque sûre qu’il a envie que tous les mecs du monde sachent que je suis à lui. C’est une réciproque, et nous avons toujours été tous les deux très possessifs l’un envers l’autre. Que voulez-vous, quand on a un prétendant comme lui une fois qu’on l’a trouvé, on ne partage plus ! Enfin, dernière raison mes parents m’ont toujours dit que le mariage était la suite logique d’une relation. Nous nous sommes déjà prouvés par le passé qu’aucune épreuve ne pourrait nous séparer, alors pourquoi hésiter ?

Je le vois réfléchir. Pire que ça même. Je le vois éviter mon regard. Comme s’il avait peur que si ses yeux rencontrent les miens il pourrait être amené à répondre quelque chose qu’il ne pense pas totalement. Mais je ne peux pas lui en vouloir. Clairement, je m’estime même heureuse d’avoir été celle à faire sa demande, car à sa place je ne sais pas comment j’aurais bien pu réagir. Cependant, il finit par souffler, et commence par la négative. La mâchoire crispée, je me prépare à hocher la tête, quand il dit qu’il faut une bague pour une demande en mariage.

Attendez.
Quoi ?!

Mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines quand j’entends sa seconde phrase. Mes lèvres s’écrasent sur les siennes. Mes mains s’accrochent à lui, possessivement, passionnément, amoureusement, et je ne lâche plus son corps parfait. Je l’aime. Bon sang que je l’aime. Mais nous sommes dérangés par une truffe humide qui bouscule mon coude. Je râle contre ses lèvres, et foudroie Dolce du regard.

Les joues encore rosies par ce qui vient de se passer, je ne peux m’empêcher de me projeter. Il m’a changée, et le pire dans l’histoire, c’est que j’aime ça …

« Monsieur Aaron Chase n’apprécie pas qu’on le prenne au dépourvu, je me trompe ? » Je souris en me mordillant la lèvre. « Si j’avais su que tu allais accepter, j’aurais sorti le grand jeu ! » Je dis pour plaisanter. « Mon petit bébé surpris par sa princesse… » Je dis pour le taquiner, avant de déposer un baiser sur son front. Je me lève, et me dirige vers ma coiffeuse. Là, j’ouvre un tiroir, et en sort une petite gourmette, chère à mon cœur. Depuis trois longues semaines chaque soir l’envie me taraude de la remettre. A présent, c’est le moment. « Tu m’aides ? » Je lui demande, alors que je vibre encore de l’émotion qui vient de me traverser toute entière.

(c) Bazzart
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