Riley - Live fast die young, bad girls do it well.

Il était une fois... Votre histoire.

Vous savez cette fille à la vie rêvée, aux parents pétés de tune, avec la belle maison et le Golden Retriever ? J’étais cette fille, pendant longtemps. Et puis, très rapidement, ça ne me suffit plus.

Adoptée à large de quatre mois, je n’ai jamais connu mes parents biologiques. Et tout bien réfléchi, je ne voulais pas les connaitre. Amanda et Patrick, ce sont eux mes vrais parents. Des gens adorables, vraiment. Patrick était chef d’entreprise. Il possédait plusieurs firmes qui faisaient qu’il était rapidement devenu richissime. Un self made man comme ils disent. Ma mère, elle s’occupait de moi, et de mon frère Miles. Il n’était pas très intelligent, mais tout le monde le trouvait sympa. Une petite vie bien parfaite, un sport à choisir depuis tout petit pour pouvoir se perfectionner là dedans. J’avais choisi l’équitation, il avait choisi le tennis. Nous avions tout deux rapidement progressé, et j’avais même eu droit à ma première jument à l’âge de 11 ans. Une AA polyvalente, et avec un excellent coup de saut, le rêve de tout cavalier, débutant ou confirmé. Mais victime d’une colique, elle a rapidement succombé, et je ne me suis attaché à aucun équidé depuis.

C’est à partir de là que j’ai commencé à déraper. En quatrième, certaines de mes amies étaient du genre « Wow, cette robe est trop belle ! », d’autres encore étaient genre « Il faut trop que je trouve un producteur, il faut qu’il me prenne en photo ! » ou encore « Kirsten Deust est mon modèle, j’veux être aussi riche et friquée qu’elle ! » Vous l’aurez bien compris, ces filles et moi nous étions jeunes mais nous savions déjà où nous voulions aller. L’argent, nous l’avions déjà, mais nous voulions plus. Quelques mois plus tard, Leah, une de mes amies, entra par effraction pour la première fois chez un producteur de musique en vacances à Cannes. C’est ainsi que ça commença.

Et puis, de jours en jours, nous prenions confiance en nous. C’était devenu une habitude, nous regardions quelle célébrité était en vacances, où se trouvait sa baraque, comment entrer, et nous y allions. C’était la belle vie. Jusqu’à ce qu’on se fasse choper. Alors, la justice nous interrogea. Un à un. Et puis, ils nous coffrèrent. Un à un. Mais nous étions mineurs, ils ne pouvaient pas nous donner grand-chose. Nos parents respectifs remboursèrent les dommages causés, ils nous donnèrent un avertissement, et une fois par mois pendant un an je dus voir un travailleur de l’aide sociale à l’enfance. Très franchement ? J’ai connus pire. Mais je n’ai plus jamais été la même comme disent mes parents. Alors, ils ont décidé de m’envoyer dans cette académie, dans l’espoir de retrouver leur « petite Riley chérie ». Mon cul ouais …

Et  c’est dans cette petite académie que j’avais finis par m’épanouir. Moi qui étais à l’époque dans des études de journalisme bateau, j’avais trouvé ma voie dans le monitorat. J’avais d’abord donné des cours bénévoles et en parallèle j’étudiais autant la théorie que la pratique, afin d’être à la hauteur. C’était un milieu passionnant, et même si le souvenir d’Alpha ne me quittait pas, j’avais même retrouvé un équidé du nom de Wild Fire. Un fou furieux, auraient dit certains. J’aurais plutôt dit qu’il était incompris. Et notre histoire n’avait pas été simple. Cependant elle avait largement valu le coup. Jamais je ne l’aurais échangé pour un autre équidé. Abandonné par ses précédents propriétaires, il avait toujours considéré que sa meilleure défense était l’attaque. Et même si je n’aurais jamais pu le contredire là-dessus, j’avais fini par percer sa carapace, au bout de deux ans de travail acharné avec lui. Ca n’avait pas été facile. Les éclats de voix n’avaient pas manqué, les coups de botte de sa part non plus, mais jamais je n’avais reculé. Il était beaucoup trop spécial à mes yeux pour que je l’abandonne si facilement. Si aujourd’hui nous nous comprenons comme je n’ai jamais compris un autre équidé avant lui, personne à part moi ne peut vraiment l’approcher …

En parallèle, j’avais rencontré l’homme de ma vie. Oui, ça peut sembler cliché de dire quelque chose comme ça. Car même si nous ne finissions pas ensembles (ce qui n’est pas gagné vu les récents événements), je sais que personne ne me marquera jamais comme il m’a marquée… N’oublies jamais, le film larmoyant, vous connaissez ? Ben voilà.

Aaron est … Il est indescriptible. Il est un soutien incomparable et en même temps l’opinion publique l’aurait sûrement décrit comme un criminel des plus dangereux. Il faut juste se souvenir de regarder au-delà de ça. Et alors on découvre un jeune homme charmant. Séducteur, drôle, manipulateur à ses heures perdues, intelligent, et qui peut même se montrer être un bon cavalier. Nous avions vécu une idylle compliquée puisque la prison nous avait séparés pendant un an. Une année si sombre que croyez-moi, vous ne voulez pas les détails. Quoi qu’il en soit, à notre sortie j’avais engagé un détective pour le retrouver, et nous nous étions retrouvés. Quatre ans de bonne humeur, d’amour, à apprécier la vie. A tel point que j’étais même tombée enceinte ! Mais lorsque j’avais perdu le bébé, il y a six mois, j’avais tellement changé… Je ne pouvais plus continuer à faire semblant. J’avais besoin de me retrouver. Besoin de savoir où j’en étais. Besoin d’apprendre à respirer à nouveau, sans lui … Et c’est ici que nous en sommes aujourd’hui …

Un peu de vous... Votre caractère.
Décrire Riley prendrait bien longtemps. Elle a de multiples facettes. C’est une jeune femme souriante et charmante que vous aurez devant vous le plus souvent. Elle aime s’amuser et pourtant, les dernières épreuves qu’elle a traversées font qu’elle s’est un peu assagie. En compagnie de ses amis les plus proches, peut être retrouverez-vous l’ancienne Riley, insouciante et téméraire. Peut être.

En tant que monitrice elle est patiente mais stricte. Elle veut que les choses soient bien faites et elle ne vous laissera pas aller à l’essentiel si cela veut dire avoir de mauvaises bases et ne pas monter correctement un cheval qui vous accepte gracieusement sur son dos. Elle a beau être une professeur de classique elle n’hésitera pas à vous proposer des moments à cru, pour améliorer votre assiette. Très pédagogue, elle est passionnée par son métier, et ça se voit !

Et sinon ?

Ton prénom : Lau
Ton âge : 21 ans
Où as tu découvert le forum ? J'ai suivi le chemin jusqu'à la lumière, chef !
Des commentaires ? Princesse Riri est de retour, bitch !
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